Les Français ont (encore) voté.
Rapporté au niveau national, même si je sais que cela n’a aucune portée dans notre système d’élections législatives à scrutin majoritaire à 2 tours (pas la peine, donc, de me le faire remarquer, merci ;-)), ça donne:
Que dire de plus que ce que je j’ai déjà exprimé au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle ? Les Français confirment leur frilosité (pour modérer mes propos et ne pas parler, sous le coup de la déception, de couardise) en acceptant le discours ambiant, en adhérant totalement à la pensée unique, en proférant haut et fort aux yeux du Monde entier qui nous regarde, que l’immigré et « l’assisté » (comme ils disent) sont le véritable problème, pas le financier ni le banquier, que si on a des chômeurs, c’est parce qu’ils sont paresseux, car lorsqu’on le veut vraiment, on peut toujours (confondant ainsi naïvement, condition nécessaire et condition suffisante), que le fonctionnaire ne branle rien, z’avez vu ces profs qui ne font que 25 heures, mon pauv’monsieur, et en plus z’ont la sécurité de l’emploi, eux, que nous n’avons plus les moyens, en tant qu’État, de nous payer une protection sociale solidaire efficace, qu’il faut travailler plus longtemps, ma bonne dame, puisqu’on vit plus longtemps, logique, non (confondant ainsi le nombre de cotisants avec la richesse produite par cotisant qui augmente plus vite), que … j’arrête là cette liste de stéréotypes éculés mais pourtant tellement encrés solidement et, semble-t-il, durablement, dans nos pauvres cervelles ramollies.
Car, en tout état de cause, si l’issue du deuxième tour confirme que le groupe PS + EELV a bien la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, Poursuivre la lecture de « La grenouille masochiste barbote placidement »