La « gauche » européenne, esprit grégaire et démission

Ce petit billet pour marquer le jour de basculement définitif pour moi. A moins peut-être d’excuses sincères et publiques et d’un grand ménage en interne.

Je le disais hier sur mon FB, le Parlement européen a adopté ce mercredi 24 novembre 2022, hier donc, une résolution grotesque qualifiant officiellement la Russie d’État sponsor du terrorisme.

Ce vote du parlement européen constitue un nouveau signe de soumission pusillanime à son maitre étasunien. Car les USA tiennent en effet à jour, à l’inverse de l’UE, une liste d’états terroristes. Il s’agit simplement d’une liste d’états qu’ils n’aiment pas ou qui les gênent (pour diverses raisons), c’est à dire en fait la liste des états contre qui ils sont en guerre ou contre qui ils souhaiteraient bien être en guerre. On y trouve donc évidemment la Libye, l’Irak, le Yémen du Sud, la Syrie, l’Iran, la Corée du Nord, le Soudan et bien sûr, comme on pouvait s’y attendre … Cuba ! Mais à ma connaissance, eux-mêmes n’ont pas encore osé y ajouter la Russie ! L’UE procède donc d’une sorte de surenchère anticipatrice pour se faire bien voir du dominant.

Bref, en réponse à cet acte de démence caractérisée, le site internet du Parlement européen a bien sûr immédiatement été la cible d’une attaque informatique, probablement par des hackers russes chafouins, qui sont très performants, comme on le sait grâce à la cinématesque hollywoodienne, dans tout ce qui touche au … hacking.

J’attendais que le site revienne en ligne pour voir, sans vraiment trop d’illusions, comment avaient voté nos députés français, et particulièrement ceux du groupe européen GUE/GNL, également dénommé pompeusement « The Left » (comme le PS à une certaine époque :-D), auquel les élus LFI appartiennent. Le vent grégaire soufflant très fort en Occidentalie depuis quelques temps, je ne m’attendais bien sûr pas à un miracle, mais au moins espérais-je peut-être une ligne abstentionniste.

Ben, non, même pas. Le résultat du vote se trouve dans le comte-rendu de session, en page 19 / 20 :

Au final, 575 députés endoctrinés ou couards ont soutenu la résolution, 8 courageux ont voté contre et 24 assez courageux se sont abstenus. Tous les députés de mon (ex-)camp, les députés LFI du groupe GUE/GNL ont voté pour l’adoption de cette résolution, comme un seul homme, ou un seul garçonnet devrais-je dire.

Il faut lire les 10 pages de cette résolution ubuesque, en particulier les 20 « considérant », pour se rendre compte de l’univers parallèle dans lequel ces gens, qui sont censés nous représenter, vivent. Tout ce qui y raconté constitue au mieux un fatras de mensonges affirmés sans aucune preuve (bien sûr, comment pourrait-il exister des preuves de trucs qui n’existent pas ?), et dans la plupart des cas, une inversion pure et simple de la réalité. Du Orwell en plus abouti. Rien que le premier considérant laisse sans voix ceux qui suivent ce conflit otanesque depuis 2014, c’est à dire depuis que la junte de Kiev (menée par Poroshenko à l’époque) a lancé sa guerre ethnique contre les populations civiles Russes et russophones du Dombass, la bombardant toutes les nuits sans relâche depuis 8 ans :

« considérant que depuis 2014, et en particulier après le 24 février 2022, date à laquelle la Russie a relancé la guerre d’agression illégale, non provoquée et injustifiée qu’elle mène contre l’Ukraine, ses forces ont porté des attaques aveugles contre des zones résidentielles et des infrastructures civiles, tué des milliers de civils ukrainiens et commis des actes de terreur dans tout le pays qui ciblaient divers éléments d’infrastructures civiles, tels que des zones résidentielles, des écoles, des hôpitaux, des gares ferroviaires, des théâtres et des réseaux d’eau et d’électricité; »

Inutile de la détailler plus, un tissus d’âneries basées sur l’inversion accusatoire qu’ils pensent, à tort, rédemptrice.

Quoi qu’il en soit, au final je constate que après ces 2 dernières années d’alignement décevant sur la doxa officielle de l’arnaque COVID, qui avaient déjà bien rempli la coupe de ce que je suis prêt à accepter en termes de compromission, « nos » députés LFI, français et européens, franchissent aujourd’hui une nouvelle étape dans la course à la veulerie (ou la stupidité) avec cette position idiote sur la Russie et cette lecture inversée de l’histoire. Là, ma coupe déborde carrément à gros flots.

Mesdames et Messieurs les députés de « The Left », que vous l’ayez apposée par pusillanimité ou par conviction, votre signature honteuse en bas de cette résolution inique vous fera peut-être gagner vos gallons de bons petits soldats au service de la bourgeoisie bienpensante et vous vaudra par conséquent éventuellement quelques invitations, voire des sourires, des Ruth Elkrief du PAF, mais vous a fait perdre à coup sûr votre âme et ma voix.

Conseils de l’UE pour la nouvelle saison COVID-19

Ce vendredi 2 septembre, la Commission européenne, plus précisément sa Direction générale de la Santé et sécurité alimentaire, le service de la Commission responsable de la politique de l’UE en matière de sécurité alimentaire et de santé et du suivi de la mise en œuvre des lois connexes, a publié un document dans lequel elle appelle les pays membres à reprendre, continuer et intensifier toutes les conneries qui ont été faites contre le Covid-19 ces deux dernières années, dont bien sûr, les ineffables campagnes de vaccination, masques obligatoires et autres jauges et pass circulatoires.

Les auteur.e.s, on dirait qu’ils vivent sur une autre planète. Dès le début, on reprend les mantras, histoire de s’auto-convaincre, je suppose : « Le développement de vaccins COVID-19 peut être considéré comme un triomphe scientifique, et on estime que leur déploiement réussi a sauvé environ 20 millions de vies dans le monde au cours de leur première année. »

Un triomphe scientifique ! Sérieusement ? Alors qu’on sait maintenant de manière indéniable que, pour résumer, les injections ARNm contre le covid :

  • augmentent le risque d’attraper le covid (Effet ADE)
  • augmentent la propagation du virus (Portage plus long – étude publiée le 21 juin 2022 par le New England Journal of Medicine)
  • augmentent les formes graves, dont la mort (seuls chiffres de mortalité disponibles par statut vaccinal, les chiffres anglais)
  • et causent des effets secondaires graves comme on n’a jamais vu dans le monde de la médecine, tel que l’illustre par exemple cette extraction de la base américaine de recensement des effets indésirables suite à vaccination (le VAERS), extraction de août 2022, tous vaccins confondus depuis le début de l’existence du VAERS :

Eh ! Heureusement que les injections COVID-19 ont ralenti en 2022, ça se ressent immédiatement sur les chiffres d’effets secondaires !

Reprenons les élucubrations de ce document : « il est important de renforcer le message que les vaccins COVID-19 actuels (vaccins monovalents ciblant virus SARS-CoV-2 d’origine) continuent d’offrir des niveaux élevés de protection contre l’hospitalisation, la maladie et la mort. La vaccination demeure le moyen le plus fiable d’éviter les maladies graves, réduisant ainsi la mortalité due au COVID-19. »

Double mensonge ! Double mensonge qui tue des gens. Mensonge, car ces injections ne protègent pas des formes graves (au contraire, elles les accentuent) et mensonge, car il existe des médicaments qui, eux, diminuent les formes graves.

Voici donc ces gens qui nous mentent éhontément :

D’après leurs CV en ligne, une psychologue, une interprète, une avocate et un docteur en … écologie, voilà donc la fine équipe qui conseille l’UE en matière de santé, qui préside à l’injection de 450 millions d’européens. Du très lourd.

Le Pr. Raoult n’a plus qu’à aller se rhabiller, c’est sûr.

Et donc, quelques unes des préconisations à l’UE de nos bons petits curés de la foi covidiste :

  • Poursuivre les stratégies nationales de vaccination contre la COVID-19
  • Promouvoir l’absorption de doses de vaccin supplémentaires et promouvoir l’achèvement de la série primaire par ceux qui ne l’ont pas encore fait
  • Regrouper COVID et grippe dans les indicateurs de gravité à utiliser : incidence des maladies respiratoires aiguës sévères (SARI) dues au COVID-19 ou à la grippe par âge ; mortalité attribuée à la COVID-19 ou à la grippe selon l’âge
  • Combiner les campagnes de vaccination contre la COVID-19 et la grippe
  • Utiliser le certificat numérique COVID de l’UE au cas où la situation épidémiologique de cet automne et de cet hiver obligerait les pays à réintroduire temporairement des restrictions de voyage

Putain, on s’y attendait pas.

A la lecture de la conclusion, on se pince, on doute. Suis-je en plein cauchemar ?

« L’UE est déterminée à jouer un rôle moteur dans les négociations sur un nouvel accord international juridiquement contraignant sur la prévention, la préparation et la réaction en cas de pandémie. L’Union disposera bientôt d’un nouvel ensemble d’outils pour achever la révision du cadre de sécurité sanitaire de l’UE et pour renforcer l’infrastructure et les processus nécessaires à la mise en œuvre des mesures de préparation et de réaction à la COVID-19. »

Mais qui sont ces gens ?

Stella Kyriakides, Sandra Gallina, Claire Bury, Ladislav Miko ?

Pour qui se prennent-ils ? Jamais élus, qui les a mis là ? Devant qui sont ils responsables ? Comment peut-on les laisser divaguer ainsi lorsque leurs divagations ont tant de conséquences délétères sur nos vies ?

Il faudra bien qu’un jour ils répondent de leurs actes, c’est à dire de leurs écrits, devant des vrais gens, un tribunal populaire.

Effets secondaires des pseudo-vaccins anti-covid

Une petite synthèse rapide à la fin juillet.

Je rappelle rapidement que seuls 4 produits sont autorisés de manière temporaire et conditionnelle en UE (et dans tous les pays dits développés) pour servir de « vaccins » contre le COVID-19. Ils sont donc commercialisés sous Conditionnal Marketing Authorization au niveau Européen :

  1. Comirnaty, le produit Pfizer / Biontech (techno = ARNm)
  2. COVID-19 Vaccine Janssen (techno = VV)
  3. Spikevax, COVID-19 Vaccine Moderna (ARNm)
  4. Vaxzevria, COVID-19 Vaccine AstraZeneca (VV)

On connait tous les limitations des systèmes de déclaration des effets secondaires des médicaments. Principalement, ça tourne autour de la difficulté qu’il y a à démontrer le lien de causalité entre l’administration d’un médicament et des symptômes qui surgissent par la suite chez un patient (surtout si on s’en tient à la méthode très rarement applicable du Challenge-Dechallenge-Rechallenge). Un autre reproche fréquent tient à l’origine de la déclaration des effets secondaire : est-ce que tout le monde peut déclarer ou seulement le corps médical ? D’expérience, on sait que les systèmes de reporting d’effets secondaires sous-estiment généralement très largement les réels effets des médicaments. Au minimum, d’un facteur 10, dit-on.

Mais peu importe pour ce qui concerne cette petite synthèse.

Car tous ces arguments ne tiennent plus (ou tiennent de manière parallèle) si on compare entre eux, pour différents produits, les effets secondaires indésirables déclarés dans le même système de reporting.

J’ai par conséquent regardé les chiffres d’effets indésirables dans 2 systèmes en ligne:

C’est parti.

Union Européenne

Au total, pour les 4 produits expérimentaux injectés depuis seulement 7 mois dans les épaules européennes, on a donc presque 780 000 effets indésirables reportés. Mais de quel effet indésirable s’agit-il ? J’aurais aimé me concentrer sur la mort, mais je n’y suis pas parvenu (avec ce système de merde). Ok, donc 780 000 effets indésirables.

Que je vais comparer, issus du même système de merde, avec différents produits interdits pour soigner le COVID :

HCQ et IVM qui à eux deux et depuis que ce système de reporting existe, donc depuis plusieurs décennies, comptabilisent moins de 21 500 effets indésirables.

780 000 contre 21 500, quels produits interdit-on ?

Tiens, pour rigoler (si on peut encore), voici le rapport des effets indésirable du produit phare recommandé par le gouvernement en cas de symptômes, le fameux Doliprane de la thérapie 3D Made in Europ (Domicile, Doliprane, Décès) :

Eh oui, un bon 67 000, plus de 3 fois plus que HCQ et IVM réunis ! Mais bon, c’est vrai que le Doliprane, au moins, ça ne fonctionne pas, alors qu’avec les autres on prenait quand même le risque que au moins 65% des personnes s’en sortent sans bobo …

USA

Place au VAERS. J’ai réduit mes requêtes au seul effet secondaire définitif que constitue la mort.

Pour les « vaccins » anti-covid, on a déjà, tenez vous bien, plus de 5200 morts déclarées dans le VAERS, juste pour les USA !

Comparez avec les vaccins anti-grippe, par exemple, qui existent depuis des décennies :

Le VAERS existe et enregistre des rapports d’effets secondaires depuis 30 ans.

En 30 ans, on a donc 64 morts aux USA liés aux vaccins contre la grippe. Et en seulement 7 mois, on en a 5200, presque 100 fois plus, pour les produits anti-covid.

Il n’y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, comme disait ma grand-mère.

Les vaccins ne sont autorisés que parce qu’il n’y aurait pas de traitement

Aujourd’hui, tous les vaccins anti-Covid utilisés en Europe ne bénéficient que d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle délivrée par l’Agence européenne du médicament (EMA). Il ne s’agit donc que d’une autorisation temporaire soumise à certaines conditions.

Or, l’une des conditions nécessaires à l’obtention de cette AMM conditionnelle, outre les conditions sur la balance bénéfice-risque, l’efficacité et la documentation adéquate desdits vaccins, est que, je cite (je traduis) :

il n’existe pas de thérapie efficace approuvée contre la COVID-19 dans l’Union Européenne.

C’est ce que l’on retrouve en page 14 du dossier de demande de mise sur le marché conditionnelle déposé par Pfizer à l’EMA (j’ai pris Pfizer comme exemple, mais les mêmes dossiers existent pour les autres labos), ici :

Ce pré-requis d’absence de traitement approprié est d’ailleurs similaire à ce que l’on trouve dans la législation française pour les conditions d’obtention d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) :

Par conséquent, si l’UE ou la France avait autorisé un traitement contre le COVID-19, par exemple le protocole HCQ + Azithromycine ou bien encore l’ivermectine, eh bien, il n’aurait pas été possible d’accorder les AMM conditionnelles aux vaccins.

Approuver aujourd’hui un traitement ce serait stopper net toute la stratégie vaccinale des gouvernements / labos occidentaux. Quand on pense que sur la page officielle du gouvernement présentant les vaccins anti-COVID, il n’est nulle part fait allusion ni à la période de tests actuelle ni à l’AMM conditionnelle, ça laisse rêveur … et ça présage de retentissants procès à venir dans le futur.

Le voudraient-ils, nos gouvernements ne peuvent plus arrêter cette machine infernale. Approuver un traitement ambulatoire ? Retirer l’AMM conditionnelle aux vaccins et faire s’effondrer un marché de plusieurs centaines de milliards d’euros sur plusieurs années ? Tout simplement impossible, à mon avis.

Aujourd’hui, dire cela est considéré comme complotiste. Il y a quelques années, au moins pour les gens de gauche, c’était simplement de la dialectique matérialiste. Pauvre gauche.

On peut dire que Raoult a vraiment foutu la merde avec ses pilules à 2 balles ! 😀

Des convergences européennes incontestables avec M. Maurel, vraiment ?

Essayons d’être plus clair, en espérant que quelque « responsable » insoumis tombera sur ce billet.

Tout ce que je demande pour pouvoir (continuer de) voter France Insoumise (FI) aux élections européennes de mai 2019, c’est que la FI, ainsi que tous les candidats présents sur la liste FI, ré-affirment clairement et publiquement au préalable qu’ils soutiennent notre programme, l’Avenir en commun (AEC), et qu’ils en acceptent évidemment toutes les mesures y compris et à commencer par celles qui clivent le plus, celles que les socialistes (au sens PS) ne peuvent imaginer sans défaillir, les mesures en rupture des traités européens.

J’ai écouté Monsieur Maurel lors de la conférence de presse commune organisée avec Jean-Luc Mélenchon et Younous Omarjee au parlement européen, conférence qui visait, selon les termes même des intéressés, à « présenter la coordination qui se met en place » entre eux, suite à la « scission » (sic) de M. Maurel du PS.

Passée la consternation qui me submergea (ça a même débordé au niveau des oreilles, c’est pour dire) à la vue de cette photo de famille pour le moins insupportable, j’essayai de comprendre ce qui pouvait bien valoir à M. Maurel un tel traitement de faveur, le propulsant ainsi directement du statut de « Médiseur opiniâtre de la FI » à celui de  « Candidat adoubé de la FI » sans passage par une phase de contrition affectée en place publique pour ces égarements passés, sans même aucune des démonstrations basiques d’adhésion à un projet pour tout militant sincère (collage d’affiche, réunion du soir, prise de bec sur les réseaux sociaux, discussion interminable devant la télé, lynchage de journalistes, ah non merde, ça, je devais pas le dire).  Pourquoi donc une « coordination » spéciale avec M. Maurel ?  Qui représente-il ?  Pour paraphraser quelqu’un de célèbre qui parlait alors du pontife catholique, Maurel, combien de divisions ? Quelle importance stratégique peut-il bien avoir pour la FI ?  Est-ce réellement pour récupérer au sein de la FI les 650 élus, cadres et militants exfiltrés du PS avec Maurel pour construire le nouveau PS, Génération.s, Ensemble, Après que se tient cette réunion ?  Ne trouvant aucune réponse convaincante à ces questions, je me demandai alors quel mandat avait bien pu recevoir MM. Mélenchon et  Omarjee de la part de quels militants insoumis pour entamer avec ce M. Maurel je ne sais quelle marchandage de boutiquiers alors que nous exécrons tant ces marchandages d’un autre temps ?   Et de quoi peuvent-ils bien discuter d’ailleurs ?  Le programme est connu et non négociable. Il est , au cas où M. Maurel veuille y jeter un coup d’œil.

Cette méthode me chagrine profondément, et picote franchement.  Et probablement que beaucoup d’insoumis ne seront pas aussi débonnaires que moi à passer aussi rapidement à autre chose.  Car j’en reviens au fond du soudain « ralliement » 😀 de M. Maurel.

J’ai bien écouté.  Parce que, pour parler honnêtement, je ne fais aucune confiance en ce M. Maurel, ni à lui, ni à aucun de ses semblables, mollusques socialistes dérivant en quête d’une bouée électorale à laquelle se raccrocher.

J’ai écouté en début de conférence les quelques 5 minutes de M. Maurel.  J’ai trouvé en moi la force de ne pas m’endormir et le courage de ne pas zapper.  J’ai écouté et entendu les enchainements de mots creux habituels, les ritournelles socialistes d’antan.  Des « ruptures fortes et radicales », une tonitruante « dénonciation des traités européens » accompagné d’un pitoyable « Notre ambition c’est de sauver l’Europe » qui a failli me faire verser une petite larme.  Jusqu’au fameux « renouer avec une certaine idée de l’Europe, une Europe au service des peuples » !   M. Maurel, conscient qu’ « on ne peut pas se contenter de réponses fades, de réponses convenues », avertit donc à la cantonade :

« On ne peut pas non plus se satisfaire d’une sorte de double langage, de duplicité qui consiste à dire pendant les élections le contraire de ce que l’on fait une fois qu’on est arrivés au pouvoir. »

Je dois tout de même reconnaitre à M. Maurel une impassibilité aussi certaine qu’insoupçonnée pour avoir réussi à garder son sérieux pendant qu’il prononçait ces mots.  « L’ouverture socialiste » comme on l’appelle maintenant dans le monde politico-médiatique depuis le discours du Bourget de son ex (et futur ?) chef Hollande. Poursuivre la lecture de « Des convergences européennes incontestables avec M. Maurel, vraiment ? »