Le clown de l’Élysée entre en guerre contre la Russie

Pour que les choses soient claires, déclarons tout de suite que je ne me suis jamais caché de mon soutien à l’opération spéciale de la Russie en Ukraine.

Au point où on en est, franchement, on se fout totalement de comprendre, ni même de connaitre les explications qui animent le petit con arrogant qui nous sert (pour notre plus grand malheur) de président. Au plan psychologique, on a certainement affaire à un large panachage d’hubris, contrariété, rage, jalousie, incompétence, immaturité, inconséquence, mépris, morgue, perversité, et bien sûr inculture mâtinée d’évanescence, le tout, amplifié par une multitude de complexes que même Freud aurait eu du mal à décrire.

Mais, encore une fois, peu importe. Ce que je retiens des propos délirants du clown de l’Élysée hier soir, c’est que, encore une fois, c’est un des membres du club, de plus en plus resserré, des décérébrés occidentaux qui décide, bercée par son inconséquence légendaire, d’escalader seul le niveau de tension avec la Russie.

La technique éculée fonctionne toujours parfaitement, surtout chez les bobos incultes qui pullulent dans les cours politiques, médiatiques et ploutocratiques européennes : mélanger sans scrupules mythes délirants et inversion accusatoire pour justifier ses propres turpitudes et lancer des ballons d’essai grossiers pour déplacer toujours plus la fenêtre d’Overton vers l’inacceptable, en l’occurrence, l’entrée en guerre officielle de la France contre la puissance conventionnelle et nucléaire la plus avancée au monde. Rien de moins.

Quelques exemples :

« Si les choses devaient dégénérer, ce ne serait une fois encore que la responsabilité de la Russie. »

Inversion accusatoire affligeante puisqu’il ne fait aucun doute pour tout observateur honnête que tout ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine est la conséquence directe de 30 années de politique extérieure des USA d’expansion forcenée de l’OTAN. Plus précisément, concernant l’Ukraine, l’OTAN :

  • a tenté de déclencher cette guerre depuis plus de 30 ans,
  • a d’ailleurs documenté cette stratégie dans de nombreux documents émanant de différents faucons néocons,
  • a finalement réussi, sous la baguette de Victoria Nuland récemment débarquée, à la lancer il y a 10 ans avec le Maïdan,
  • a soutenu et continue de soutenir depuis, financièrement et militairement, sans aucune retenue le régime nazi de Kiev,
  • et parle donc aujourd’hui (par la bouche aigrie du tyran Macron) d’envoyer des troupes en Ukraine.

« Qu’est-ce qui se joue en Ukraine ? Une guerre existentielle pour notre Europe et pour la France. »

De nouveau, inversion accusatoire pitoyable puisque ce qui se joue en Ukraine, c’est bien une guerre existentielle pour … la Russie. Pour eux, accepter une Ukraine dans l’OTAN, c’est se retrouver avec des bases nucléaires de puissances hostiles (c’est bien l’OTAN qui a enchainé depuis des décennies les déclarations assimilant la Russie à un ennemi, et pas l’inverse) à leur frontière, à quelques minutes seulement de la place rouge. En revanche, en quoi le fait que l’Ukraine redevienne russe (chose qu’elle a été pendant plus de 300 ans dans son histoire) serait-il existentiel pour l’Europe ou la France ?

« Nous ne sommes pas dans l’escalade. »

Fascinant. Comme chacun a pu le voir, depuis le début, c’est bien sûr toujours un pays de l’OTAN qui a escaladé le niveau de tension (rappelez-vous les armes à sous-munitions, blindés légers, artillerie motorisée, chars lourds, missiles de croisière, missiles à longue portée, chasseurs, chaque étape correspondant à une ligne rouge qui, une fois franchie, faisait apparaitre un nouvel horizon mortifère prétendument infranchissable).

« Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie mais, soyons clairs, on ne doit pas la laisser gagner.  Nous ferons le nécessaire pour atteindre notre objectif. »

Si quelqu’un a compris, je suis preneur d’une explication car il est parfois bien difficile de suivre le Mozart du « en même temps ».

« Si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait. Nous n’aurions plus de sécurité en Europe. »

Comme je l’ai déjà dit, il est inepte de penser que la vie des Français changerait en quoi que ce soit si une partie des territoires de l’ancienne Ukraine (disons les territoires au sud-est d’une ligne Kharkov – Odessa) retournait à la Russie et si les nazis étaient chassés de ce qui reste, à l’Ouest, de ce que les occidentaux pourraient alors bien continuer d’appeler l’Ukraine si ça leur fait plaisir.

On retrouve là cette légende délirante, répétée à l’envi par les propagandistes zélés du CAC40 afin d’effrayer les bons petits moutons sous perfusion de BFM, légende selon laquelle Poutine, un despote fou et malade, aurait comme seul but dans sa triste vie d’autocrate, de défiler à la tête de ses Armata et autre Zircon sur les champs Élysées, comme son prédécesseur Alexandre 1er, avant lui, et même éventuellement, si le temps le permet, de se tenter un petit détour par Regent’s Street. Légende que rien, aucun écrit ni aucune parole dudit despote fou et malade, depuis plus de 20 ans qu’il est au pouvoir ne peut en quoi que ce soit corroborer. Mais qu’importe, puisqu’on vous dit que ce sont des vaccins sûrs et efficaces, ayez confiance !

« Si la Russie continue son escalade, si la situation devait se dégrader, nous devons être prêts et nous serons prêts »

En remettant dans le bon sens et en y ajoutant ses propos hallucinés de ces derniers jours, le petit con nous affirme donc tranquillement que nous continuons l’escalade, que nous sommes prêts, que nous ne nous interdisons pas de déployer des troupes (de combat, d’interposition, de décoration?) en Ukraine, que d’ailleurs il devra certainement envoyer prochainement des « mecs » (sic) à Odessa et que nous n’avons plus aucune ligne rouge avec la Russie.

Le « nous » désignant les Français, je rappelle.

La Russie a évidemment d’ores et déjà répondu qu’eux non plus du coup, ne s’imposeraient aucune ligne rouge envers les pays qui n’ont plus de ligne rouge envers eux et qu’ils considéreraient toutes les troupes présentes sur le sol Ukrainien comme des cibles légitimes.

Même si le discours dans son ensemble aura finalement été, comme d’habitude, un enfilage de platitudes incohérentes, voire contradictoires, ou justement parce que, sur un sujet comme l’entrée en guerre de la France, son discours aura été encore une fois creux, égocentré et incompréhensible, je trouve que le petit con de l’Élysée fait vraiment peur maintenant. Malheureusement, je peux très bien l’imaginer revenir le mois prochain sur France 2, les yeux écarquillés, la sève du printemps bouillonnant à ses tempes, pour nous annoncer le déploiement d’une force d’interposition à Odessa, un peu comme des boucliers humains en quelque sorte, croyant, dans son hubris démesuré et sa rage mal contenue, mettre ainsi la Russie en échec. Que se passera-t-il alors quand ces forces françaises seront enfouies sous un déluge de Lancet et de FAB-1500 ? Quelle sera l’ultime étape de l’escalade ?

Sentant que peut-être, enfin, les USA seraient bien contents aujourd’hui de se sortir du merdier dans lequel ils se sont foutu le long du Dniepr, j’en viens même à souhaiter, exceptionnellement, une intervention de la CIA, à la mode … CIA. Mais en France, cette fois, et avant que cela ne dégénère irrémédiablement.

Le changement de régime, c’est tout à fait leur spécialité après tout, nan ?

One Reply to “”

  1. Merci de votre billet.
    Vous êtes toujours aussi pertinent,que ce soit sur l’hystérie covidiste et le pass nazitaire,et maintenant sur la guerre de l’OTAN contre la Russie.
    Le pire:l’apathie des moutons sous perfusion de la propagande guerrière déversée par les médias des oligarques.
    Les imbéciles veulent soutenir l’état ukronazi?
    Ils créveront pour Blackrock..

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