Raison n°1 : la défiance à l’égard de la classe dirigeante
Les puissants n’ont cessé de nous mentir, sur tout, depuis le début. Les puissants, entendre les gouvernants, dirigeants, médiacrates, experts de plateau, bien pensants de tous poils, bref toute la bourgeoise cathodique traditionnelle. Quant aux labos pharma, le moins que l’on puisse dire c’est que ce sont des multirécidivistes de l’arnaque, voire du crime sanitaire.
Pourquoi donc aujourd’hui, sur cette histoire de « vaccins expérimentaux anti-covid » les choses seraient-elles différentes ? Pourquoi, soudainement animés d’un amour irrépressible de leur prochain, les tenants de l’ordre bourgeois se mettraient-ils à agir dans notre intérêt ? S’ils disent que leur campagne d’essais cliniques mondiale de produits à ARNm et à Vecteur Viral est la solution, permettez-moi donc d’en douter et de penser qu’au contraire cela fait partie du problème.
Faire confiance à la classe dirigeante dans cette affaire relève soit de la névrose obsessionnelle, soit d’Alzheimer, soit d’un angélisme puéril, mais certainement pas d’une analyse matérialiste raisonnable.
Raison n°2 : la recherche de l’intérêt collectif
Parmi tout ce que j’ai appris sur ce virus pendant ces heures à tenter de me forger ma conviction, c’est l’argument qui suit qui m’a le plus convaincu.
Les coronavirus étant très friands de recombinaison, vacciner massivement en pleine épidémie (pendant que le virus circule) est une hérésie. Car plus on vaccine, plus on augmente le risque de créer de nouveaux recombinants. Surtout quand on ne prend même pas la peine de vérifier avant d’injecter du code génétique de virus que le sujet n’est pas déjà porteur du virus (potentiellement une souche génétique différente) ouvrant alors la porte à la partouze aux recombinants.
Et plus on augmente la probabilité d’émergence de nouveaux recombinants, plus on accroit le risque de créer un variant nettement plus dangereux (plus contagieux, plus létal, les deux), voire un terminator de l’humanité. Jusqu’ici, on peut se dire qu’on a eu la chance que les variants émergents étaient moins dangereux que le virus originel (même si, selon les experts, cela semble être la pente naturelle des choses). Mais il ne faudrait peut-être pas continuer à tirer trop sur la corde. Le risque est peut-être faible, mais si la catastrophe se produit, alors là on est vraiment dans la merde. C’est exactement la même problématique qu’avec le nucléaire, risque faible en termes d’occurrence, mais terrible en termes de conséquences. Il suffit d’une seule petite fois, et c’en est fini de nous.
En outre, vacciner pendant une épidémie accroit la pression sélective sur les nouveaux variants, et si le virus trouve une échappée immunitaire (ce qui semble être le cas avec, entre autre, le variant Delta), le nouveau variant, qui n’est pas bloqué par la vaccination, risque de rapidement remplacer complètement le virus originel (ce qui semble encore une fois être ce qui se passe avec Delta). Et on remet cent balles dans la machine.
Ces arguments développés notamment par le Pr. Christian Vélot dans des vidéos très pédagogiques que l’on peut (encore) trouver sur internet, montrent avec une rationalité implacable que l’intérêt collectif humain nécessite que l’on soit beaucoup plus prudent et parcimonieux avec l’inoculation de ces produits, surtout pendant que la pandémie est toujours active.
Raison n°3 : une balance bénéfices / risques peu convaincante
Même si les 4 produits injectés dans les pays de l’Ouest ont pu, peut-être, montré une certaine efficacité au début, contre les souches originelles du virus, plus personne, à part bien sûr Riri, Fifi et Loulou (j’ai nommé Macron, Castex et Véran) n’aurait l’idée saugrenue ou la mauvaise foi de nier qu’aujourd’hui ils sont devenus d’une efficacité très médiocre contre les variants (il suffit de regarder ce qui se passe dans les pays fortement vacciné où plus de 90% des infections sont du Delta), que ce soit pour la protection contre l’infection, la protection contre les formes graves ou la protection contre la transmission. Les analyses le démontrant pullulent sur internet. Le nier relève d’un combat d’arrière garde ridicule, souvent mené d’ailleurs par les mêmes qui continuent de nier, malgré la somme faramineuse de preuves et d’évidences, l’existence et l’efficacité de certains traitements précoces contre la maladie.
Côté risques, il y a bien sûr d’abord les effets indésirables immédiats. Et là, c’est du jamais vu. Même si la classe dirigeante, qui pousse à l’inoculation, tente de les dissimuler, en particulier en oblitérant totalement le sujet sur les grands médias mainstream, les chiffres sont sans appel. Quelle que soit la source utilisée, la base française, celle de l’Agence européenne du médicament ou la base américaine VAERS, l’ampleur des effets indésirables enregistrés suite à une « vaccination » avec l’un des 4 produits expérimentaux autorisés en Occident est tout simplement vertigineuse. De multiples recensements existent sur internet. Je vous proposerai juste le mien ou celui, beaucoup plus professionnel évidemment, de Laurent Mucchielli (tiens, encore un homme de gauche) qui lance d’ailleurs un appel pour un moratoire immédiat sur ces « vaccinations ».
Et puis, il y aura, peut-être, probablement des effets à plus long terme, voire à très long terme. Les seuls 4 produits autorisés à l’inoculation en Occident sont tous basés sur de nouvelles technologies génétiques (l’ARNm ou le vecteur viral) qui injectent du matériel génétique du virus dans nos cellules (le génome qui code pour une protéine spike proche de la spike du sars2 originel) afin que ces dernières génèrent elles-mêmes des protéines spike dans notre organisme (qui réagira alors, et seulement alors, en développant des anti-corps contre ces agents étrangers). Malgré toutes les promesses des fabricants, la main sur le cœur (c’est là où se trouve le portefeuille), comment croire que ces nouvelles technologies génétiques resteront sans conséquence sur le long terme ? Quand on voit déjà les ravages inédits sur le très court terme !
Là encore, l’histoire ne nous a-t-elle pas suffisamment montré, sur le tabac, sur les pesticides, sur les hydrocarbures, sur d’autres médicaments, sur le nucléaire, et combien d’autres encore, comment des postures prétendument modernistes, scientistes, anti-obscurantistes, nous avaient entrainés vers des catastrophes planétaires, humanitaires, voire anthropologiques, dont certaines irréversibles !
Raison n°4 : la vaccination globale de toute la planète n’est pas la solution
Les arguments précédents ne tiendraient bien sûr pas si on faisait face à une pandémie d’Ebola ou de variole. L’urgence imposerait alors que l’on prenne ces risques.
Les heures, les semaines, les mois passés à lire, à écouter, à peser, à étudier, à décortiquer, m’ont poussé à me forger une conviction. Peut-être ai-je tort, l’avenir nous le dira, mais ma conviction est que la sortie de cette « crise », de cette psychose, si sortie il doit y avoir (car la classe dirigeante semble apprécier la situation), devra passer par une politique d’éclaircie qui ressemblerait à quelque chose comme ça :
- autoriser tous les vaccins, en particulier ceux à base de technologie standard, protéine recombinante et virus atténué (ou désactivé) avec lesquels beaucoup plus de personnes se sentiront en confiance (et à juste titre!)
- vacciner les personnes qui le souhaitent, avec la technologie de leur choix après une information claire et honnête et après s’être assuré, en les testant, qu’ils ne sont pas déjà porteur du virus, en ciblant en priorité les personnes plus à risques (âge ou comorbidité)
- faire sauter toutes les interdictions et obligations « sanitaires » et permettre aux gens de retrouver une vie « normale » sereine (plus de masque, plus de distanciation, plus de confinement, plus de couvre-feu, bien sûr plus de passe sanitaire ni de « vaccination obligatoire », etc)
- arrêter les tests PCR et la détection de « cas asymptomatiques » en population générale qui entretient la psychose
- revenir à la médecine traditionnelle, à savoir que les personnes qui ont des symptômes vont voir leur médecin, et ces derniers, après avoir vérifié grâce à un test l’infection au sars2, et en accord avec leur patient, pourra proposer des traitements adaptés (voir la littérature impressionnante sur le sujet) le plus précocement possible
- rester chez soi si on est malade (comme quand on a une grippe, en fait), prendre son traitement, porter un masque pour ne pas infecter ses proches, et demander à ses proches de porter également un masque s’ils restent vraiment … proches
- et si les symptômes s’aggravent, suivre l’escalade normale jusque vers, éventuellement, l’hôpital, puis les soins intensifs si nécessaire
- laisser se bâtir l’immunité collective naturelle, bien plus performante, quitte à vivre quelques années avec le virus qui circule, en compagnie des autres virus, comme la grippe
Et bien sûr, lancer rapidement un plan de restauration d’un service public de la santé performant (gestion, lits, personnels, salaires, etc) pour le plus long terme.
Et voilà pourquoi votre fille est muette. Est-ce que tout ce que je viens de raconter fait de moi un égoïste irresponsable ?
Ou tout le contraire ? Il me semble que cela correspond à une position parfaitement rationnelle, réfléchie, totalement tournée vers l’intérêt commun.
C’est donc bien une position de gauche.
La preuve ? Que nos dirigeants mettent en place les premières mesures d’apaisement pour montrer un réel attachement à notre santé, comme par exemple autoriser tous les vaccins et les traitements précoces du covid, et revenir sur ses lois liberticides dont le pass sanitaire, et là, promis, je me fais vacciner immédiatement (j’ai déjà tous mes rappels et me vaccine tous les ans contre la grippe, alors, voyez, c’est pas un souci). Un bon p’tit Sinopharm, et ça repart !
En attendant, allez tous vous faire inoculer !
Franchement, il est parfaitement insupportable de se faire asséner des leçons de solidarité ou de responsabilité par un Macron ou un Véran (imaginerait-on Marc Dutroux sermonner Françoise Dolto sur l’éducation des enfants ?). Que chacun se regarde dans une glace, fasse son introspection honnêtement, comme je viens de le faire, et on en reparle. Pour moi, ma conviction est parfaitement ancrée à gauche. D’ailleurs, si j’étais aussi con que les sermonneurs décérébrés de télé ou que les moralistes incultes de facebook, je pourrais même leur retourner l’argument, car, quand un médicament est inefficace et risque de causer la fin de l’humanité, la véritable solidarité, le véritable sens de l’intérêt collectif ne résident-ils pas alors dans le refus de se l’injecter ? Mais je ne suis pas aussi con et je leur épargnerai cet opprobre.
Et étant de gauche, je ne vous cache pas mon irritation et mon exaspération de voir le naufrage intellectuel d’une grande partie de la gauche sur ce sujet, LFI et NPA en tête. Ce n’est pas le sujet de ce billet et j’en ai déjà parlé ailleurs mais que dire du cas Mélenchon ? Quel déception ! Il semble n’avoir plus comme seule boussole que les positions de … l’OMS. A-t-il jamais questionné sérieusement pendant cette crise les conflits d’intérêts généralisés et la corruption pervertissant la médecine, les intérêts économiques et financiers pharaoniques en jeu, l’endogamie de classe qui a forgé la doxa covidienne et imposé les politiques publiques mondiales, l’alignement parfait de tous les médias sur la doxa, bref, tous ces aspects purement politiques (et non pas sanitaires) qui ont déterminé entièrement la psychose générale du COVID ? Pourtant, quand le sujet est économique, social ou écologique, il ne rechigne pas à aborder ces thèmes politiques de manière frontale. Alors, pourquoi cette pudeur de gazelle quand il s’agit de COVID ?
Ce n’est pas parce que le sujet est sanitaire ou scientifique que l’on doit s’abstenir, en tant que personne de gauche, de dérouler méthodiquement une analyse matérialiste froide prenant en compte les aspects économiques et les intérêts de classe sous-jacents.
Je n’ose parler de dialectique matérialiste. Marx est un complotiste, vous savez bien !