
Aujourd’hui, l’actualité nous donne raison. Encore ! Manifestations historiques au Portugal contre les politiques de la Troïka et du gouvernement, soulèvement en Grèce contre le nouveau plan d’austérité… Partout en Europe, les peuples sont sacrifiés sur l’autel de la dette pour « rassurer les marchés ».
Il est urgent de renverser la vapeur !
Bien sûr, il y a les élections de ce printemps en France. J’espère que tout le monde est bien conscient de ce fait: un seul parti, un seul programme, un seul candidat s’engagent à résister à cette vague collaborationniste du « rassurer les marchés »: le Front de Gauche et son candidat pour l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon.
Mais en attendant, ce serait sympa 😉 de ne pas rester les bras croisés, la bouche en cœur et les bras levés devant Claire Chazal ou David Pujadas. Il serait bien d’agir. La première des choses qu’un citoyen peut faire (devrait faire) est bien sûr de bien comprendre ce qu’est la dette publique. Après seulement, peut-être, pourra-t-il prendre parti pour la seule solution citoyenne et faire bouger les choses.
Comprendre la dette publique
Pour la n-ième fois: la dette publique n’est pas un problème de dépenses trop élevées des états ! C’est clair. Combien de fois faudra-t-il le répéter. Non, nous ne dépensons pas trop ! Non, nous n’avons pas à abandonner nos services publics pour « nous sauver » ! Je sais que ce discours va à l’inverse de ce que tout le monde entend et lit en permanence dans tous les médias mainstream. Je sais que tous les candidats « importants » à l’élection préférentielle, sauf un, chantent la même chanson de réduction des dépenses publiques ! Je sais que tous les états européens se sont embarqués dans cette même galère (ou plutôt ce même pédalo flottant au fil des vagues financières) de plans d’austérités. Mais, il est parfaitement possible d’avoir raison seul contre tous (enfin pas tous puisque la grande majorité des économistes sont d’accord sur notre analyse, ils sont juste boycottés sur les grands médias). C’est d’ailleurs comme ça que tous les changements radicaux débutent.
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