Pont de Crimée, jusqu’où l’OTAN ira-t-il ?

Ce 8 octobre au matin, l’OTAN et ses marionnettes européo-kieviennes ont encore franchi un échelon dans l’escalade de la guerre qu’ils mènent à la Russie, en s’attaquant au pont de Crimée, reliant à l’est de la péninsule Kertch à Taman.

On connait (pour ceux qui veulent bien ne pas se bander les yeux par idéologie) les pratiques criminelles du régime nazi de Kiev, soutenu par ses mandataires occidentaux, qui collectionnent les crimes de guerre depuis 8 longues années (bombardements de zones civiles, exécutions sommaires de pro-russes, ou dénoncés comme tels, dans les zones reprises, etc).

De plus en plus, la confiance s’installant, ils prennent aujourd’hui pour cible l’infrastructure stratégique russe, comme les gazoduc NordSteam en mer Baltique ou la Centrale nucléaire d’Energodar à Zaporozhye. Pour l’instant, la Russie ne réagit pas, refusant, semble-t-il, d’entrer dans l’engrenage des provocations.

Je regarde alors, incrédule, des images comme ce reportage de BFM (avec le son OFF bien sûr pour ne pas avoir à endurer la propagande outrancière de l’OTAN) où on voit un évangéliste déblatérer sa messe (je suppose) avec pour toile de fond une grande ville qui vit totalement normalement. Tout y est, circulation, trafic, piétons, éclairages, feux de circulations, immeubles, habitants serein vacant à leurs trafics … On se croirait à Paris, ou peut-être Tours plutôt 😉 :

https://www.facebook.com/Calvi3D/videos/1691916181193130

Cette grande capitale affairée, c’est Kiev fin septembre, qui est, parait-il, en guerre depuis 7 mois contre la pire brute sanguinaire de la planète.

Pour aider tout un chacun à établir le parallèle, je voudrais rappeler ce que sont les bombardements du camp du bien qui vient exporter sa liberté et sa démocratie dans la capitale d’un pays « ennemi » en illustrant le propos à l’aide de quelques exemples de bombardements tout à fait humanitaires, destinés à libérer les populations des pays cibles de l’emprise de … salles brutes sanguinaires :

Dresde, 1945
Belgrade, 1999
Bagdad, 2003

Ces campagnes de bombardements libérateurs du camp du bien durent généralement plusieurs semaines (presque 3 mois par exemple pour Belgrade) avant même qu’un seul gentil soldat de l’OTAN ne pose un pied sur le pays ciblé. Et je vous épargne les images d’Hiroshima et Nagasaki.

Ma question, et l’interrogation que tout le monde devrait avoir en tête, est donc la suivante : les habitants de Kiev se réveilleront-ils un de ces quatre matins sous la réponse de Moscou ? Il faut souhaiter aux habitants de l’ouest de l’Ukraine que Poutine ne devienne pas, à force de provocations, le monstre inhumain qu’ils aiment à dépeindre. Car Kiev sans électricité, sans eau et sans communications, dans le noir et le froid de l’hiver, ça doit pas être terrible.

Mais tant que le monstre garde la tête froide et considère toujours les Ukrainiens comme ses frères, ils peuvent bien continuer à danser et, avant d’aller déguster un cocktail dans le dernier club branché de la capitale, se prendre en photo devant un pont qui brûle :

Kiev sous le déluge de feu déversé par le monstre sanguinaire du Kremlin
Bobo Kievien à la recherche de rats pour le repas du soir

Russophobie manipulatrice ou la crise Ukrainienne vue par M. Chevènement

Même si je n’en partage pas complètement toutes les analyses, je me permets de reprendre de larges extraits de ce texte de Jean-Pierre Chevènement paru dans le Monde Diplo de Juin 2015 (et réservé en principe aux abonnés, dont je suis) afin que chacun, et en particulier mes amis proches qui, pour la plupart, sont persuadés que je dors avec un portrait de Poutine au dessus de mon lit, afin que chacun, disais-je donc, puisse voir ce qu’est une réflexion lucide, pondérée, indépendante, cultivée, intelligente et, pour tout dire, à mille lieues du manichéisme ambiant qui règne dès qu’on évoque, par ces temps troublés, le mot de Russie ou pire, le nom de Poutine (vade retro !).

Vue la publicité que je leur fais en permanence sur ce blog, j’espère que le Diplo ne m’en voudra pas trop et qu’ils ne me poursuivront pas pour avoir mis en libre accès des pans importants d’un contenu normalement payant.  D’ailleurs, j’en profite pour en remettre une p’tite couche (on sait jamais 😉 ) : hé, mes amis, si vous en avez les moyens, abonnez-vous au Diplo, et voyez le monde autrement qu’au travers les verres déformants du LibéFigarObsMonde.

Crise ukrainienne, une épreuve de vérité

par Jean-Pierre Chevènement, juin 2015

(…) l’Ukraine n’avait été indépendante que trois ans dans son histoire, de 1917 à 1920, à la faveur de l’effondrement des armées tsaristes.

L’Ukraine telle qu’elle est née en décembre 1991 est un État composite. Les régions occidentales ont fait partie de la Pologne entre les deux guerres mondiales. Les régions orientales sont peuplées de russophones orthodoxes. Les côtes de la mer Noire étaient jadis ottomanes. La Crimée n’a jamais été ukrainienne avant une décision de rattachement imposée sans consultation par Nikita Khrouchtchev en 1954. La tradition de l’État est récente : moins d’un quart de siècle. Les privatisations des années 1990 ont fait surgir une classe d’oligarques qui dominent l’État plus que l’État ne les domine. La situation économique est très dégradée ; l’endettement, considérable. L’avenir de l’Ukraine — adhésion à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) ou neutralité — est ainsi inséparable de la reconfiguration des rapports de forces à l’échelle européenne et mondiale. En 1997, M. Zbigniew Brzezinski écrivait déjà que le seul moyen d’empêcher la Russie de redevenir une grande puissance était de soustraire l’Ukraine à son influence (1).

Un dérapage accidentel

Le rappel des faits est essentiel pour qui veut comprendre. La crise ukrainienne actuelle était prévisible depuis la « révolution orange » (2004) et la première tentative de faire adhérer le pays à l’OTAN (2008). Cette crise était évitable pour peu que l’Union européenne, au moment du lancement du partenariat oriental (2009), eût cadré la négociation d’un accord d’association avec l’Ukraine, de façon à le rendre compatible avec l’objectif du partenariat stratégique Union européenne-Russie de 2003 : créer un espace de libre circulation « de Lisbonne à Vladivostok ».

Il eût fallu, bien entendu, tenir compte de l’intrication des économies ukrainienne et russe. L’Union eût ainsi évité de se laisser instrumentaliser par les tenants d’une extension de l’OTAN toujours plus à l’est. Poursuivre la lecture de « Russophobie manipulatrice ou la crise Ukrainienne vue par M. Chevènement »

Ukraine : nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude


Je suis (j’étais ?) abonné à Politis. Tous les vendredis, ou samedis (ce détail de calendrier étant nécessairement soumis aux aléas bien compréhensibles de la chaine de distribution des abonnements par courrier postal), j’entame invariablement la lecture de mon hebdomadaire politique favori (en fait, le seul hebdo auquel je sois abonné 😉 ) par l’édito de Denis Sieffert. Ce dernier fait en effet preuve, semaine après semaine, d’un talent incomparable pour synthétiser parfaitement et tout à fait clairement ce que je pense. Et ce, quel que soit le sujet qu’il aborde (qu’il abordait !).

Quelles ne furent donc pas ma gêne, ma contrariété et mon exaspération, quand j’ai lu son dernier billet intitulé « Complexités Ukrainiennes », dans le numéro 1302 du journal. Se dissimulant derrière ce titre modéré qui nous prépare à un article visant à l’impartialité (inaccessible, on le sait bien), voilà-t-y pas notre habituellement-si-clairvoyant éditorialiste qui s’en va colporter la pénible vieille rengaine entêtante du monde Occidental, « pour ne pas dire occidentaliste » (selon les propres mots de M. Sieffert). Dès l’exergue de son billet, on comprend  :

« Le coup de génie de Poutine a consisté à rejouer la Deuxième Guerre mondiale : résistance soviétique contre nazisme. »

Tout son édito, qui se prétend donc plus modéré que le pilonnage d’obus de manichéisme de la presse occidentaliste, est construit sur le mode : « bien sûr l’UE et les USA … bla-bla-bla, mais ce qu’il faut vraiment voir c’est que la Russie … déblatérage-déblatérage-déblatérage »

Surtout qu’il s’agit en fait d’une récidive ! Car c’est son second billet en un mois sur l’Ukraine. Et voici comment débutait le premier :

« Ukraine : Le chaud et le froid
Les dirigeants russes alternent les propos rassurants et les menaces, mais dans l’est du pays, la violence gagne du terrain.

On devine assez clairement quelles sont les fins que poursuit Vladimir Poutine. …  »

Et voilà, le principal grand méchant machiavélique (machiavélique ? incontestablement, méchant ? probablement, grand ? pas vraiment, et principal ? certainement pas) est montré à la vindicte inculte occidentale. Indubitablement, la lecture de ces 2 articles, même le second supposé être un peu plus équilibré, laisse une sorte de mauvais goût dans la tête, un irrépressible sentiment diffus que tout ce bordel Ukrainien est dû à … la Russie en général et au satanique Poutine en particulier. Lorsqu’on connait le talent d’écriture de M. Sieffert, il ne fait aucun doute que cet effet ne peut être que volontaire, recherché.

Une amie m’a demandé il y a quelques temps quelle était ma position exacte sur la crise Ukrainienne qui, disait-elle, ne ressortait pas clairement (ma position, pas la crise) dans les quelques billets que j’ai pu pondre sur le sujet. Pour ceux que ça intéresse, la voici donc, ma position. C’est en quelque sorte, et de manière tout à fait inhabituelle donc, exactement l’opposée de celle de M. Sieffert. Abritée sous le même chapeau de « complexités Ukrainiennes », je pourrais la résumer ainsi  : « bien sûr l’islamophobe-et-homophobe Poutine … bla-bla-bla, mais ce qu’il faut vraiment voir c’est que les USA, l’OTAN et l’UE … déblatérage-déblatérage-déblatérage ».

Pour ce qui est de l’exprimer plus précisément, je préfère laisser l’écran à Poursuivre la lecture de « Ukraine : nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude »

2014, peut-être l’année du jugement dernier pour les USA


Bien. Assez cherché de p’tits zœufs dans le jardin. Revenons à des sujets plus sérieux, voulez-vous. De toute façon il pleut, alors …

Je lisais cet article du Dr. Paul Craig Roberts (PCR pour les intimes … et pour moi dans la suite de ce billet, car, bien que très loin d’être un intime, je ne me sens pas le courage de taper l’intégralité de ses titres et patronymes chaque fois que je devrais le nommer). PCR est un économiste étasunien qu’il est difficile de situer politiquement.

Mais, savoir à qui on a à faire avant de lire quoi que ce soit est un acte de salubrité mentale indispensable, un préservatif cérébral pour se prémunir contre les MMT, les maladies mentalement transmissibles (on connait malheureusement tous les ravages irréparables qu’ont causé dans les communautés médiatiques et politiques le virus du TINA, le syndrome de la Main Invisible des Marchés ou le bacille de la Théorie du Choc des Civilisations). Donc, prudence, sortons couverts. D’après mon analyse sommaire, je dirais qu’il s’agit d’une sorte de transfuge idéologique. Dans la Mafia, on dirait un repenti. Ultra-libéral dans les années ’70 et ’80, il a été sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan, c’est tout dire ! PCR était alors un fier partisan assumé de la politique de l’offre, de la réduction fiscale pour les entreprises, du trickle-down et toutes ces conneries. Il a également été rédacteur et chroniqueur de journaux, comme The Wall Street Journal et BusinessWeek, qui ne sont pas exactement sur la même ligne éditoriale que Le Monde Diplo ou Fakir. Mais depuis, il semblerait avoir (largement) évolué vers des positions plus .. comment dire … progressistes. PCR a en effet ouvertement regretté avoir travaillé pour le Parti Républicain, avouant même que, s’il avait su ce que deviendrait ce parti, il n’aurait jamais contribué à la révolution Reaganienne. Il critique également très violemment les Démocrates, affirmant que Obama fait pire que Bush sur la destruction de la Constitution. Aujourd’hui, il suffit de lire les titres de ses derniers articles ou de son dernier livre pour comprendre qu’il a vu la lumière 😉 :

  • « L’échec du capitalisme « Laissez Faire » » (son dernier livre, pas mal hein pour un ancien Reaganien ?)
  • « Les Privatisations sont une rampe de lancement pour la corruption et l’insouciance est une rampe de lancement pour la guerre »
  • « Washington mène le monde à la guerre »
  • « Washington est le pire ennemi de l’humanité » (pour une fois que c’est pas moi qui le dit, mais un étasunien pur cream)

Bref, cet article s’intitule « Est-ce que les USA ou le Monde sont proches de la fin ? ». Et ce qui est plus intéressant encore, c’est son sous-titre : « Ce sera l’un ou l’autre ». Avouez que ça accroche le chaland ! Comme de juste, j’ai donc été accroché (Dieu que la chair mentale est faible), et, considérant

  1. que sont, en ce moment même, en cours de négociation les termes du traité du grand marché transatlantique de libre échange entre les USA et l’UE (le fameux TTIP dont tout le monde se fout sauf quelques rares importuns comme Raoul Marc Jennar ou Jean-Luc Mélenchon)
  2. que ce traité accrochera définitivement, une fois signé, pour le pire et pour le pire, le sort des pays européens à celui, funeste, des USA
  3. qu’auront lieu, sous peu, les élections européennes (pour élire les pas très fameux MEP)
  4. et que l’élection reste à ma connaissance le seul (et l’ultime, dans le sujet qui nous préoccupe aujourd’hui) moyen accessible aux citoyens européens éclairés pour imposer leur refus à cette association mortifère (au passage, laissez-moi vous faire part de mon incompréhension totale, même en tentant d’y appliquer toute la meilleure volonté dont je suis capable, face aux défenseurs, qui se croient drapés dans la dignité de ceux qui ne se font plus avoir, de l’abstention et du vote blanc. S’il y a une seule élection qui présente encore un quelconque intérêt, c’est bien l’élection du Parlement Européen, sauf bien sûr à souhaiter une révolution armée sanglante en Europe, pffft, ou à croire en une soudaine poussée de fièvre démocratique de nos chers dirigeants qui, suite à un taux record d’abstention, déclareraient derechef nulles et non avenues les élections, se mettraient à démonter pierre par pierre l’édifice anti-démocratique qu’ils ont mis 60 ans à construire et en profiteraient d’ailleurs pour s’auto-flageller un p’tit coup au passage, pffft et re-pffft)

il m’a semblé utile de partager avec vous comment l’étasunien PCR (y’sont pas si nombreux, même ce brave Bernie n’ose pas blasphémer ainsi sur son pays) perçoit l’avenir de son beau pays. Peut-être pourra-ce se révéler utile le 25 mai. Malheureusement, de manière fort impolie, PCR a cru bon de devoir rédiger son article en yankee. Choix tout à fait incongru de surcroit car quand on y pense, comment PCR a-t-il pu réellement croire que quiconque dans le monde anglo-saxon pourrait vraiment être intéressé par un article aussi lucide quant à la politique économique et géopolitique des USA ? Franchement ? Il aurait été nettement plus judicieux de l’écrire directement en Français, ou en Russe, ou en Chinois, ou en Espagnol. Mais bon, tel ne fut pas son choix et quelques traductions s’imposent donc.

Sautons directement, si vous le voulez bien, à la conclusion. Cela plantera le décors : Poursuivre la lecture de « 2014, peut-être l’année du jugement dernier pour les USA »

Des nouvelles de … la Grèce … entre autres


Encore un petit billet sur l’international, désolé.

Ça y est. La Crimée a fait son referendum. Un referendum constitutionnellement tout à fait illégal, au moins aussi illégal que le nouveau gouvernement d’Ukraine (qui n’est nazi qu’à 20%-25% [1], ouf, rien de grave donc), ou que la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo en 2008 par exemple, ou que l’occupation expansionniste d’Israël en Palestine, ou évidemment, que l’ensemble des interventions et ingérences étasuniennes de par le monde durant ces 70 dernières années. Que va-t-il se passer maintenant ? Escalade belliciste avec sanctions économiques de « l’Empire du Bien » et contre sanctions de « l’Empire du Mal » (n’oublions pas en effet que s’il y a des FDI, investissements directs étrangers, russes aux USA ou en UE, il y en a également énormément des occidentaux en Russie, tiens je pense soudainement aux titres de dette souveraine en dollars ou en euros détenus par la Russie), accélération du processus de signature du Traité de libre-échange entre UE et Ukraine, balkanisation du pays ? Ah, si seulement l’UE avait accepté en novembre 2013, la demande de la Russie de les inclure dans une négociation tripartite sur les accords de libre-échange de l’Ukraine avec ses voisins au lieu de suivre les va-t-en-guerre OTANiens en soutien des surexcités de Maïdan.

Une chose est sûre. Les médias, perpétuellement à la recherche de sang frais, quitteront bientôt la place Maïdan et la Crimée (qui parle encore de la Syrie?).  Le chef du régime étasunien a réussi à foutre le bordel aux portes de son rival de toujours. Le tsar russe a réussi (ou va réussir) à récupérer la Crimée. L’extrême droite a réussi une nouvelle percée sur la scène « démocratique » européenne. Reste sur le carreau le peuple ukrainien dépossédé de sa légitime révolution. Le peuple ? Pfff, pas assez photogénique. Sauf quand il est en colère comme sur Maïdan ou Tahrir. Le rouge lui va si bien. Le rouge qu’il verse bien sûr, pas le rouge qu’il arbore. La presse aux ordres va maintenant pouvoir se concentrer de manière plus méthodique sur la nouvelle assignation du régime étasunien, la prochaine cible de la pensée officielle, le Venezuela bien sûr. La droite anti-démocratique vénézuélienne ne peut en effet compter que sur un tir de barrage nourri (façon pluie de bombes à la Curtis LeMay) des médias « occidentaux » pour espérer pouvoir reprendre illégalement le pouvoir (faut les comprendre aussi, 18 élections perdues et un coup d’état foiré, ‘sont un peu démoralisé les Kapriles, López et autre Machado). Pour arriver à se ré-accaparer le pouvoir et les richesses du pays sans attendre les prochaines élections, ils ont besoin de leurs brigades internationales de désinformation au meilleur de leur forme et de tout le vocabulaire de la manipulation quotidienne de l’AFP et Reuters (vous savez à base de « manifestation pacifique », « intensification du mouvement », « raz-le-bol populaire », « répression policière », « dictature », « régime totalitaire »), et pour ce qui nous concerne plus directement, de nos plus brillants artilleurs de la démocratie à vitesse variable, les Christophe Barbier, Jean-Pierre Elkabbach, Jean-Michel Aphatie, Nicolas Domenach, Renaud Dély, Yves Thréard, Jean Quatremer, Laurent Joffrin, Daniel Cohn-Bendit, Claire Chazal et Laurent Delahousse, j’en passe et des meilleurs. Aux abris [2], le pilonnage va commencer.

Mais je me laisse emporter … Le but de ce billet était juste en fait de vous faire part d’une petite info concernant … la Grèce. Poursuivre la lecture de « Des nouvelles de … la Grèce … entre autres »