Vous m’avez saoulé, je quitte la FI

Je tiens à acter ce jour par ce message le retrait officiel de mon soutien au mouvement de la France Insoumise. Ne trouvant pas comment le faire sur le site du mouvement, je le fais ici.

Si un dirigeant de la FI s’égare sur cette page, peut-être devrait-il prendre en considération le fait que je ne crois pas être seul dans cet état d’esprit.

Pourquoi ce retrait ?

Parce que je trouve tout autant ahurissant qu’inacceptable, voire aujourd’hui criminel, de continuer à ne pas prendre position en faveur de l’utilisation massive des traitements précoces pour soigner le COVID-19.

Le COVID-19 est (malheureusement) le sujet essentiel, si ce n’est unique, de l’actualité depuis plus d’un an. Et la question de savoir si une mouvement politique est POUR ou CONTRE laisser les médecins prescrire, s’ils le souhaitent, en leur âme et conscience et dans le respect de leur serment, des médicaments dont des décennies de pharmacovigilance attestent de l’innocuité et dont des centaines d’études ont prouvé l’efficacité (même partielle) en traitement précoce, cette question me semble donc d’un intérêt majeur.

Si un traitement généralisé inoffensif permettait effectivement (ce que semblent prouver de plus en plus d’études et de scientifiques majeurs) de contenir, voire de stopper, l’évolution de la maladie avant qu’elle n’envoie les malades à l’hôpital, il n’y aurait potentiellement même plus besoin de s’interroger sur la mise en place de mesures de destruction sociale, ni de base légale pour la phase III des tests de vaccination en population générale.

Il n’existe donc pour moi aucune justification sanitaire rationnelle (économiques, financières et donc politiques, par contre, il y en a beaucoup) qui permette de justifier le refus de ces traitements. Est-ce que la FI est favorable, ou défavorable, à prendre position contre les recommandations de l’OMS en autorisant, voire en encourageant les protocoles de traitements précoces divers et variés développés à travers le monde à base de molécules repositionnées (telles l’hydroxychloroquine, l’azythromycine ou l’ivermectine) ? Je rappelle que, de manière similaire, nous sommes (je dois arrêter de dire nous) favorable au non respect des normes et recommandations de l’OMC dans le domaine économique !

Impossible de connaître la position officielle de la FI sur cette question simple.

Je ne trouve rien sur cette question sur le site de la FI. Rien non plus dans les 25 propositions de la FI contre le COVID-19 au niveau européen. Faites-donc une recherche des mots « hydroxychloroquine » ou « ivermectine » sur ces sites, aucun résultat !

Aucun dirigeant de la FI n’a jamais daigné me répondre directement sur cette question structurante. Seuls quelques pauvres militants, probablement imberbes, traînant sur les réseaux sociaux leur aveuglement maquillé d’arrogance tentent péniblement quelquefois de noyer le poisson en me traitant de complotiste. Ces fats à la colonne vertébrale politique aussi solide que celle d’une amibe souffrant d’ostéite déformante auraient, j’en suis sûr, qualifié Karl Marx lui-même de complotiste, lui dont la science consistait à éclairer justement les intérêts de classe (et donc les effets de système) se cachant derrière le moindre événement historique.

Et, s’il vous plaît, que l’on m’épargne les pitoyables arguties d’après lesquelles la FI n’étant pas spécialiste en épidémiologie ou en virologie, il lui serait impossible de prendre position sur l’utilisation des traitements ! Que je sache, JLM n’est pas un ingénieur atomique de classe mondiale et cela ne l’empêche pas pour autant d’avoir un avis tranché sur l’énergie nucléaire ! Et la Fi ne compte à ma connaissance aucun prix Nobel d’économie, ce qui ne nuit nullement à établir un diagnostique précis des nuisances du néolibéralisme et des politiques alternatives à mettre en œuvre ! C’est ça faire de la politique !

Bref, qu’ils ne veulent pas, qu’ils ne sachent pas ou qu’ils ne puissent pas répondre, cela ne change pas grand-chose à l’affaire. Au bout du compte, seules deux raisons peuvent expliquer ce trou béant dans la raquette :

  • soit la FI adhère, sans même s’en rendre vraiment compte, au discours officiel occidental, ce que M. Laurent Mucchielli appelle la doxa COVID selon laquelle, grosso-modo, le COVID est un cataclysme apocalyptique qui ne peut pas se traiter médicalement et qui nécessite donc la mise en place de mesures de destruction sociale gravissimes en attendant que toute la population mondiale soit vaccinée, seule porte de sortie envisageable à cette plaie de l’humanité,
  • soit la FI ne veut pas prendre de risques, n’a pas le courage de prendre une position claire, a peur d’être traitée de … complotiste-islamo-gauchiste-extrémiste-facho-bolchévique-canibale-conspi … et tient à ménager la chèvre et le choux en vue de l’année électorale qui arrive.

Franchement, je ne sais pas laquelle de ces deux positions est la plus méprisable à mes yeux. Entre faire fi de ses principes matérialistes de gauche anti-capitaliste ou bien se laisser absorber par le système des stratégies électorales politiciennes mortifères ? Peu importe, car dans tous les cas, en véritable insoumis, je ne peux plus avoir confiance ni me sentir représenté par un tel mouvement politique.

Adieu.

Les vaccins ne sont autorisés que parce qu’il n’y aurait pas de traitement

Aujourd’hui, tous les vaccins anti-Covid utilisés en Europe ne bénéficient que d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle délivrée par l’Agence européenne du médicament (EMA). Il ne s’agit donc que d’une autorisation temporaire soumise à certaines conditions.

Or, l’une des conditions nécessaires à l’obtention de cette AMM conditionnelle, outre les conditions sur la balance bénéfice-risque, l’efficacité et la documentation adéquate desdits vaccins, est que, je cite (je traduis) :

il n’existe pas de thérapie efficace approuvée contre la COVID-19 dans l’Union Européenne.

C’est ce que l’on retrouve en page 14 du dossier de demande de mise sur le marché conditionnelle déposé par Pfizer à l’EMA (j’ai pris Pfizer comme exemple, mais les mêmes dossiers existent pour les autres labos), ici :

Ce pré-requis d’absence de traitement approprié est d’ailleurs similaire à ce que l’on trouve dans la législation française pour les conditions d’obtention d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) :

Par conséquent, si l’UE ou la France avait autorisé un traitement contre le COVID-19, par exemple le protocole HCQ + Azithromycine ou bien encore l’ivermectine, eh bien, il n’aurait pas été possible d’accorder les AMM conditionnelles aux vaccins.

Approuver aujourd’hui un traitement ce serait stopper net toute la stratégie vaccinale des gouvernements / labos occidentaux. Quand on pense que sur la page officielle du gouvernement présentant les vaccins anti-COVID, il n’est nulle part fait allusion ni à la période de tests actuelle ni à l’AMM conditionnelle, ça laisse rêveur … et ça présage de retentissants procès à venir dans le futur.

Le voudraient-ils, nos gouvernements ne peuvent plus arrêter cette machine infernale. Approuver un traitement ambulatoire ? Retirer l’AMM conditionnelle aux vaccins et faire s’effondrer un marché de plusieurs centaines de milliards d’euros sur plusieurs années ? Tout simplement impossible, à mon avis.

Aujourd’hui, dire cela est considéré comme complotiste. Il y a quelques années, au moins pour les gens de gauche, c’était simplement de la dialectique matérialiste. Pauvre gauche.

On peut dire que Raoult a vraiment foutu la merde avec ses pilules à 2 balles ! 😀

Mortalités comparées

La vidéo du Conseil Scientifique Indépendant qui suit est intéressante à plus d’un titre.

On y trouve diverses interventions et présentations sur différents aspects liés à la crise du COVID et une de ces présentations m’a plus particulièrement passionné, celle de Vincent Pavan (22’50 ») sur la mortalité de 2020 comparée aux années précédentes.

L’idée est de comparer les taux de mortalité plutôt que des mortalités ou surmortalités brutes (comme je l’ai souvent fait sur mes posts FB). Mais comment gommer les biais liés au vieillissement ou à la répartition des morts par classe d’âge ?

J’ai trouvé la méthode (scientifique) qui suit très astucieuse et pourtant tellement évidente une fois dévoilée (comme tout ce qui est astucieux) :

  1. d’abord, on calcule le taux de mortalité réel qu’il y a eu pour chaque tranche d’âge depuis 1962, c’est à dire le nombre de morts d’un certain âge qu’il y a eu dans l’année divisé par le nombre de personnes de cet âge-là qu’il y avait cet année-là
  2. puis, on calcule la mortalité ajustée (théorique) pour chaque tranche d’âge qu’il y aurait eu chaque année depuis 1962 si on appliquait le taux de mortalité réel de la classe d’âge considérée (calcul précédent) à la population de cette classe d’âge en 2020
  3. l’étape suivante consiste tout simplement à additionner toutes les mortalités ajustées pour toutes les classes d’âge pour obtenir la mortalité globale ajustée par année depuis 1962
  4. enfin, en divisant la mortalité globale ajustée (théorique), par la population globale de 2020, on obtient le taux de mortalité globale ajustée par année, pour toutes les années de 1962 à 2020
  5. ces taux de mortalité étant ajustés à une même structure de population que celle de 2020 (mêmes pyramides des âges), on peut consciencieusement les comparer les uns aux autres, et en particulier les mettre en graphique pour obtenir la courbe suivante :

Où l’on voit que le taux de mortalité (réel) en 2020 est sensiblement le même que celui (ajusté) de 2015, autour de 1,00%.

Je précise pour les ayatollahs de la psychose si prompts à dégainer la sentence de complotisme que tous les chiffres sont extraits, comme il se doit, des séries démographiques de l’INSEE.

Les explications complémentaires qui suivent sont également intéressantes, sur les « effets moisson » (effets périodiques qui « rattrapent » en une année des sous-mortalités des années précédentes) et sur le fait que la baisse tendancielle du taux de mortalité depuis 1962 (liée à l’amélioration structurelle de la qualité des soins) ne pourra pas se perpétuer à l’infini (scoop : nous allons continuer de mourir).

Chacun en tirera les conclusions qu’il souhaite mais les chiffres sont indéniables et la méthode est rigoureuse.

Qu’il y ait eu surmortalité en 2020, c’est un fait (même si les chiffres bruts sont à manier avec prudence). Une baisse d’espérance de vie ? C’est vrai pour la France dans sa globalité (0,4 années pour les femmes et 0,6 années pour les hommes) mais localement ce n’est plus si évident puisque, en région PACA par exemple, l’irrésistible petite région où un druide soigne les malades, il n’y a pas eu du tout de perte d’espérance de vie (voir mon billet d’hier).

Pour ma part, et même si bien sûr je suis conscient que pour chaque famille touchée par un deuil il s’agit toujours d’un drame, je n’arrive pas à me convaincre que l’année 2020 aura sanitairement été une année si terrible que certains voudraient bien le faire croire.

Et surtout, je ne peux m’empêcher de sentir la rage m’envahir quand je pense que cela aurait pu se passer nettement mieux, quand je regarde par exemple ce genre de courbes :

Et me voilà reparti à rêver de place de Grève et de têtes qui roulent …

Espérance de vie à la naissance en France et en PACA

Que dit le Pr. Raoult (dans la vidéo ci-dessous @8’11 ») sur l’espérance de vie en PACA :

Ici, dans la région PACA, il n’y a pas eu de perte de vie significative en 2020 par rapport à 2019

Et qu’en dit l’INSEE ?

Pour les femmes, on voit bien la légère baisse d’espérance de vie (environ 5 mois, de 85,6 ans en 2019 à 85,2 ans en 2020) au niveau de la France métropolitaine. Or pour la région PACA cette baisse n’existe pas :

Et concernant les hommes, même chose : baisse d’espérance de vie (environ 7 mois, de 79,8 ans en 2019 à 79,2 ans en 2020) au niveau de la France métropolitaine et maintien en PACA :

Conclusion, n’en déplaise aux vendeurs de mort télévisuelle, sur ce point (aussi) le charlatan semble (encore) avoir raison.

Source INSEE : https://www.insee.fr/fr/statistiques/series/103039135?INDICATEUR=2771080

Défaite gramscienne sur le COVID-19, j’enrage

Là, c’est trop. Il faut que je reprenne (un peu) le clavier.

J’enrage de constater que le capital a, encore une fois, réussi à gagner la bataille des idées, cette fois-ci sur le terrain du COVID. Il a réussi à faire passer toute velléité d’analyse matérialiste sur le sujet pour du complotisme. Bravo ! du très beau boulot. Une grande défaite pour Marx, Gramsci et la pensée de gauche.

​Les labos pharmaceutiques ont totalement imposé leur système de représentation et leur vocabulaire dans les pratiques quotidiennes et les croyances collectives associées au COVID. Leur « hégémonie culturelle » est une nouvelle fois assurée.

Jusque dans ce qui nous tient lieu de gauche ! Quelle tristesse de voir en effet que ceux qui sont censés représenter ce qu’il reste de la gauche, la LFI, le PC, et tous les sites et responsables politiques revendiqués de gauche radicale, voire révolutionnaires, ne semblent ni choqués, ni même intéressés par ce qui sera pourtant reconnu un jour, à n’en pas douter, comme le plus grand scandale lié à cette crise, à savoir le fait que les nombreux traitements efficaces, simples et bon marché qui existent contre cette maladie ont complètement été décrédibilisés dans la tête de « tout le monde » (par qui, pourquoi, comment, voilà des questions intéressantes), au point où « personne » n’en parle même plus.

Pour toute pensée radicale, nous voilà réduits à reprendre confusément le vocabulaire de l’adversaire (2ème vague, 3ème vague, 4ème vague, « distanciation sociale », confinement, dé-confinement, re-confinement, « cas positifs », vaccins, etc), pour en bidouiller quelque argumentaire critique pitoyable ou quelque contre-programme alambiqué, tout en prenant bien soin de ne surtout jamais aborder le point qui a pourtant totalement façonné la vie (ou plutôt, la mort) des pays occidentaux depuis le début de cette maladie, à savoir l’interdiction politique de prescrire des médicaments gratuits qui soignent. Et pourtant, des avis divergents existent. Et ce n’est pas comme si nous avions la chance d’avoir en France, dans le service public qui plus est, même s’il a son caractère, l’un des plus grands infectiologues au monde qui communiquent régulièrement sur le sujet ! Non, tout ça n’existe pas.

​Alors, quoi ?  Parce qu’il s’agit de maladie, de souffrance et de mort, il faudrait s’interdire d’y voir les intérêts de classe qui sont en jeu ?  Il faudrait, par peur d’être taxé de complotisme ou de confusionnisme (expérience personnelle), se laisser convaincre que le capital, subitement devenu bienveillant, aurait son pauvre petit cœur tout saignant à l’idée de gens qui meurent ? Il faudrait croire sur parole les labos pharmaceutiques lorsqu’ils prétendent que leur but est réellement de sauver des anciens qui s’éteignent en EHPAD ou des personnes fragiles qui s’étouffent en réa ?  Comme si le système qui s’est développé, qui s’est nourri, qui a prospéré de l’esclavage, du travail des enfants, de l’exploitation de la classe ouvrière, de la vente de poisons, de la guerre, du fascisme et de la destruction de la planète pourrait, d’un coup d’un seul, avoir des pudeurs de pucelle (comme dirait l’autre) à l’idée d’escamoter des traitements qui ne leur rapportent rien pour plutôt promouvoir des stratégies et des produits mortifères qui les enrichissent ?

Ce serait faire preuve de naïveté tout à fait criminelle, mais c’est surtout une trahison profonde de notre ADN politique. Tout ça pour ne pas déplaire à des riens de la pensée comme Rudy Reichstadt ou Christophe Barbier ?

Répétons-le, en bon complotiste marxien. Le capital a intérêt, un intérêt matérialiste évident et direct, sonnant et trébuchant, à enterrer les traitements gratuits et efficaces qui existent.

Or voilà … il se trouve que personne n’en parle plus. Ils ont gagné, nous avons perdu. Les gens meurent. Fin de l’histoire.

Et je fulmine.