Il semblerait que le début des hostilités ait commencé contre la France. Après, la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, et malheureusement comme prévu (malgré les dénégations de nos petits Baroin, Lagarde et autre Sarkozy nationaux), la finance déclare peut-être maintenant la guerre à la France en augmentant le prix des CDS sur la dette française: http://www.moneyweek.fr/20101244463/actualites/actu-economie/france-cds-faillite/
Pour ceux que la technique rebute, voici un condensé rapide de ce processus bien connu de spéculation contre la dette des états: achat massif de CDS (sur la dette française) sur le marché par les spéculateurs, augmentation de la valeur (mécanique par la loi du marché) de ces CDS, dégradation de la « note crédit long terme » de la France par les agences de notation (souvent les mêmes personnes physiques que les spéculateurs sur CDS), augmentation des taux d’emprunt pour la France par les banques privées, augmentation du service de la dette française, et donc …
… intervention « salvatrice » de « l’Europe qui protège » et de ses consultants de haut vol (au sens truandage), le FMI et l’OMC, pour imposer au pays ciblé leur fameux « plan d’ajustement structurel » afin de « rassurer » les marchés. Ce plan comprend toujours et sous diverses posologies les « potions magiques » suivantes: diminution des salaires, diminution des prestations sociales, diminution des services publics, augmentation des impôts grand public (tva ou autre), etc…
S’en suit toujours une augmentation des difficultés, voire de la misère, pour la grande majorité de la population,
… et une augmentation de l’extrême richesse pour un très petit nombre. C’est le triple effet Kiss Cool: gain pour la rémunération du capital « grâce » à la réduction du coût du travail + gain pour les préteurs privés « grâce » à l’augmentation des intérêts perçus sur la dette française + gain pour les spéculateurs de CDS dans le cas extrême où il y aurait vraiment défaut de paiement de la France en touchant leur prime d’assurance (CDS).
Le pire c’est que, en fin de compte, tout cela induit une contraction de l’économie (en tous cas pour les pays dont le moteur principal de l’économie est basé sur la consommation intérieure, donc peut-être pas l’Allemagne), donc moins de ressources pour l’État, et donc moins de solvabilité pour l’État pour rembourser sa dette, alimentant ainsi le cercle vicieux de la spéculation (dégradation de la note, augmentation des taux, plus de « d’ajustement structurel », plus de misère, etc)
Pourtant … de vrais solutions existent !
Sur ce, bonne année 2011