Vous le savez, on vous le répète assez, l’ARNm de Spike (produit par Pfizer, ils vous en remercient) protège des formes graves de la maladie COVID. C’est même l’ultime argument qui reste aux adeptes de l’inoculation de masse, après que l’efficacité contre la contraction et la propagation du virus s’est révélée pour le moins très faible (on se souvient avec un amusement mêlé d’écœurement des 95% d’efficacité annoncés initialement par Pfizer and Co).
Je serai rapide. Juste quelques courbes de trois pays européens.
D’abord, l’Allemagne et l’Autriche, tous deux avec une population complètement vaccinée d’environ 70% (taux qui était considéré au début de l’épidémie par tous ces incompétents qui prennent les décisions comme le seuil d’immunité collective à atteindre) :

Bien, regardons maintenant, pour ces 2 pays l’évolution des 3 indicateurs clés, tests positifs (et non pas « cas »), entrées en ICU (soins critiques) et morts, en parallèle de l’augmentation du nombre de doses administrées.
Pour l’Allemagne :

Et pour l’Autriche :

Ce que, moi, je retiens de ces courbes, à l’inverse de tous les commentateurs de la foi covidiste, c’est que :
- à l’automne, les tests positifs, ainsi que les indicateurs de gravité (icu et mort) se sont remis à augmenter en flèche, comme dans d’autres pays, aux taux de vaccination divers,
- pire, les 2 indicateurs de gravité, le nombre de patients en soins intensifs, ainsi que la mortalité, pour les 2 pays, ont même dépassé ce qu’ils étaient lors de la première épidémie (avec le virus initial plus létal que le variant Delta)
- pour l’Autriche, les entrée en ICU sont même le double de la première épidémie et le nombre de mort est triplé par rapport à la première épidémie, période où le virus était plus mortel et où personne n’était injecté !
Pour finir, la Lituanie, vaccinée à 63%, qui est un des pays qui n’a pas eu de première épidémie. Juste l’épidémie de l’hiver 2020-2021. Voici les courbes synchronisées du nombre de doses injectées et du nombre de morts :

Et là, pour ma part, je vois :
- l’impasse sur l’épidémie initiale de Mars 2020
- la seconde épidémie de l’hiver 2020-2021 pendant laquelle la mortalité est montée, au pire moment, jusqu’à 14 morts par million d’habitants
- et une troisième épidémie qui a démarré au début de l’automne, comme pour l’Allemagne et l’Autriche, dans un pays vacciné à environ 60%, qui atteint une mortalité de plus de 20 morts par million d’habitants.
A ce stade, il y a deux écoles.
Soit vous considérez que ceux qui meurent aujourd’hui dans les pays « vaccinés » sont principalement les personnes non « vaccinées », les « vaccinées » étant protégées des formes graves. Dans ce cas, au rythme où les non « vaccinés » tombent (bien plus vite qu’au début), il ne restera très vite que les injectés et le but recherché, à savoir se rapprocher les plus possible d’un taux d’injectés en ARNm de 100%, sera mécaniquement rapidement atteint.
Soit, et c’est mon cas, vous considérez que l’on meurt autant, sinon plus (dans le cas de la Lituanie par exemple), dans les populations largement « vaccinées » et là vous devez conclure, par charité d’âme, que …
… pour ces personnes « vaccinées » décédées, il ne s’agit fort heureusement que d’une nouvelle forme non grave de la mort.