Longtemps je me suis couché de bonne humeur.
Ce matin, je dois me presser d’aller acheter une paire de jeans. J’ai besoin de nouveaux jeans. Mais je n’ai plus que quatre jours pour le faire dans le régime de semi-liberté actuel. Le Célio où je compte me rendre est dans une galerie marchande. Mercredi, si j’ai bien compris, je n’aurai plus le droit d’entrer y faire des achats. Car tel est le souhait du petit prince de mes deux.
J’en ai marre de tout ce cirque. Des gens masqués de partout, un carré pastel sur la gueule, un carré noir ou orange pour les rebelles, le regards de travers, les couilles à l’envers, les nerfs à fleur de peau … Sortir ? Vérifier au préalable qu’un petit vizir local, un maire, un préfet, un policier municipal, que sais-je, un gérant de parking, n’a pas décidé dans sa toute puissance quelque règle particulière aussi saugrenue qu’invasive, comme fermer une plage ou un chemin forestier … et penser à prendre un masque, voire deux, au cas où le premier tombe … Un magasin ? Un préposé au gel se précipite aussitôt sur toi son flacon magique brandi fièrement entre ses mains et t’en asperge abondamment les mains, que tu le veuilles ou non. Sourit-il ? Me tire-t-il la langue ? impossible à déterminer, son carré vert le rend invisibilise … Suivre les flèches tracées au sol, surtout ne pas croiser un autre humain, des fluides corporels pourraient être échangés, garder ses distances, sortir par derrière … Un restau ? Mettre sagement son masque jusqu’à la table, l’enlever une fois installé, le remettre pour aller pisser, l’enlever une fois de retour, le remettre pour payer la note au robot à mâchoire bleu-ciel derrière son plexiglas …
Attendre les décisions de l’enfant roi. On ferme les restaus, on ouvre les écoles, on ferme les musées, on ouvres le métro, on ferme les terrasses, on rouvre les restaus, on confine tout le monde, autorisations de sortie, on déconfine les jeunes, on déconfine mais que jusqu’à 21h00, on ferme les facs, on ouvre les lycées, on autorise le brevet, on interdit le BAC, on ouvre, on ferme, on ouvre, on ferme, jacques a dit …
Surtout ne pas allumer la télé, ou surtout pas une chaine de propagande en continu où les grands cardinaux de la foi covidienne distillent la parole sacrée H24 : pandémie, virus, risque, saturation, mort, vaccin, pandémie, virus, vaccin, virus, vaccin, complotiste, pandémie, vaccin, vaccination, vaccination obligatoire, solidarité … Sans déconner, Apolline de Malherbe qui parle de solidarité, ça choque personne ? Et pourquoi pas Marc Dutroux dissertant sur le bien-être des enfants ? Et ça repart, vaccination, vaccin, vaccin, vaccin …
Et dans quatre jours, la température montera encore de quelques degrés dans la casserole du Macronistan. Les petits grenouilles frenchies semblent s’en accommoder. C’en sera alors fini de prendre le train pour aller voir sa famille, fini l’avion pour l’étranger, fini les restaus, les musées, les cinés, quoi d’autre encore !? Les vacances ? Une semaine dans un gîte réservé de longue date en Bretagne, en espérant que le vizir local n’aura pas tout fermé d’ici là sur un coup de tête. Heureusement que je pars avec mes amis reliés Aragon, Vallès et Tolstoï. On va essayer de tenir, bien sûr, mais il va bien falloir retourner travailler à la rentrée … On verra bien …
Comment en sommes-nous arrivés là ?

Pour ceux qui ont du mal avec les courbes, je traduis. Au niveau mondial, il meurt du covid en ce moment, tenez-vous bien, 1 personne sur 1 million par jour. Bon, mais au Macronistan, combien ?

Soit 0,32 mort covid / 1 000 000 habitants. C’est à dire un tiers de personne par jour pour 1 million d’habitants, soit environ une vingtaine de morts covid par jour pour tout le Macronistan. Et là on se souvient qu’il meurt autour de 1600 personnes en moyenne par jour au Macronistan, un peu moins en été, certes, allez, disons autour de 1500, dont … 20 estampillés covid.
Ce qui ajoute encore plus à mon écœurement, c’est quand je vois que même mon camp, la gauche, depuis le début de tout ce cirque s’est perdu corps et âme dans la doxa officielle, la narration d’une pandémie terrible, à vagues successives, contre laquelle on ne peut rien faire sauf à vacciner la population mondiale dans sa quasi-intégralité, contre son gré si nécessaire, pour tenter de « vaincre le virus » (lu ce matin sur le FB de Révolution Permanente). Plein de bonne volonté et prêt à pardonner, j’ai encore tenté d’écouter hier la conférence de presse de Mélenchon sur le nouveau sujet capital posé sur la table par la classe dirigeante, la pseudo « vaccination obligatoire ». Il s’interroge, le JLM. Il trouve cela disproportionné … disproportionné … mais c’est quoi ce discours de mollusque, bordel ?! C’est quoi ces pudeurs de gazelle (comme il aurait pu dire lui-même) ? J’attendais (sans plus trop y croire) des mots forts, comme intolérable, inacceptable, odieux, monstrueux, insupportable ! Non, tout juste … disproportionné … J’ai zappé avant la fin. J’en ai marre aussi de lui.
Pour mes « amis de gauche » paradoxalement thuriféraires de cette mal nommée « vaccination obligatoire », je rappelle donc que l’on parle quand même d’inoculer de manière forcée des produits expérimentaux à des gens bien portants (et supposés libres accessoirement). Et on trouve ça tout juste « disproportionné » ?
L’erreur cardinale de la gauche dans toute cette histoire est d’avoir accepté le vocabulaire et le champ sémantique de la classe dirigeante. C’est pourtant pas faute d’avoir été mis en garde, il y a longtemps, par un certain Gramsci. Mais non, encore une nouvelle défaite culturelle de notre camp, du NPA à la FI en passant par le PCF, tout le monde y va de ces atermoiements sur les confinements, les masques, les distanciations, les vaccins … Et ça discute le poids de nos chaines et la salubrité de nos geôles …
Typiquement, employer l’expression « vaccin obligatoire » à longueur de discours ou de tribune, c’est déjà donner le point à son adversaire car cela ouvre immédiatement la porte (et surtout les esprits) à tous les lieux-communs à connotation plutôt positive associés à la vaccination en général. Donc répétons-le : il ne s’agit en aucun cas de vaccination obligatoire mais bien d’une expérimentation forcée de produits (certes à visée immunisante) sur des pans entiers de la population, sous peine de perdre des libertés et des droits. Ces produits sont en effet toujours en phase de tests, sous AMM conditionnelle, et ne seront validés (s’ils le sont) pour une mise sur le marché que fin 2022 ou courant 2023. En outre, les technologies mises en œuvre par ces produits, des technologies génétiques (ARNm ou vecteur viral), sont totalement nouvelles et ne correspondent en rien aux technologies classiques et éprouvées utilisées depuis Pasteur (virus atténué ou désactivé ou protéine recombinante) pour ce que l’on nomme communément des vaccins. Le mot « vaccin » est donc employé ici au minimum selon une acception toute nouvelle qui biaise le raisonnement. C’est bien sûr le but recherché par la classe capitaliste qui veut écouler ses produits mais cela devrait, au minimum, être relevé et dénoncé par notre camp.
Certains font même du zèle sur les réseaux ou sur les ondes. S’engouffrant toujours plus profond dans le champ sémantique de la classe dirigeante, les voilà qui, afin pensent-ils de convertir les hérétiques, s’aventurent à des analogies de fort mauvais aloi entre la « vaccination obligatoire » contre le covid et la vaccination contre d’autres maladies infectieuses telles que la variole, la tuberculose ou le tétanos. Cela m’attriste et m’exaspère simultanément. Quelle défaite culturelle de reprendre ainsi l’argumentation de Bruce Toussaint ou de Christophe Barbier !
Prenons la variole :
- c’est une maladie immunisante alors que le sars-cov-2 est un coronavirus très fortement recombinant et très peu immunisant (il suffit de regarder les courbes d’Israël ou de UK pour s’en rendre compte),
- le taux de létalité de la variole est juste effrayant, autour de 30% (90% pour certaines souches) contre 0.1% (semblerait-il) pour le variant delta du sars2,
- la variole frappe tout le monde alors que, le covid ne tue que des personnes dont l’espérance de vie était déjà très diminuée (soit par l’âge soit par des comorbidités),
- et enfin, il n’existe pas de traitements pour atténuer voire contrer les effets de la variole alors que les complications graves du covid peuvent être traitées dans 65% à 85% des cas selon les nombreuses études et les divers TAP existants (HCQ, AZM, IVM, etc)
Le même exercice peut être mené pour les autres vaccinations obligatoires. Alors cessez ces comparaisons ineptes, s’il vous plait.
Dernier point contre cet alignement idéologique, la vaccination pour toutes ces maladies n’est devenue obligatoire qu’après de nombreuses années d’utilisation, avec une parfaite vision des effets à long terme. Impossible avec les nouveaux traitements injectés aux « vaccinés ». Que se passera-t-il dans 10 ans, dans 20 ans, après avoir demandé à nos cellules de générer autant de protéines Spike ? Qui peut le dire ? Mais, en bon militant de gauche, faisons fi de l’analyse matérialiste (la dialectique Marxiste, c’est de la connerie de toute façon) et faisons donc plutôt confiance aux laboratoires pharmaceutiques et aux capitalistes qui ne poursuivent qu’un seul but, on le sait, le bien-être de l’humanité.
Que j’en ai marre de cette gauche sans couille ! Ça pue la Tsiprassisation tout ça.
Au Maconistan, le duce ado n’a plus d’opposition. Il joue avec ses soldats plombés tout en déroulant l’agenda politique de ses mandants, sous couvert d’une stratégie du choc soutenue par tous, dans laquelle la réalité, la science, les faits, les chiffres sont déformés, détournés, trafiqués, maquillés, inversés. Gravité de la maladie ? Oh putain, une pandémie de ouf, c’est terrible. Mortalité, létalité ? De quoi je me mêle, ça meurt un point c’est tout. Utilité des mesures de distanciation, des confinements, des masques permanents ? C’est évident que ça marche, pourquoi se faire chier à lire des études. Et qu’est-ce qu’il y connait de toute façon ce John Ioannidis, hein, par rapport à un Blachier ? L’efficacité des produits expérimentaux ? Au moins 95%, heu … ou 85% … ou 65% … heu … peut-être 15% … en tous cas ça marche … heu mais vous pourrez toujours transmettre le virus … pardon … ah oui, vous pourrez toujours attraper la maladie aussi … mais ça protège des formes graves … ah non finalement, pas vraiment … bref, ça doit bien faire quelque chose de bien quand même y’a écrit Pfizer dessus ! Les risques, circulez y’a rien à voir ! Risques d’immunotoxicité, risques de génotoxicité, risques de recombinaison virale ? Rien, on vous dit, c’est de la bombe bébé … Et les traitements ? Tss, tss ! Taisez-vous, il n’y en a pas. Ah si, j’oubliais, le Remdesivir, c’était pas mal, 2000€ le traitement, mais bon, certains ont vu que c’était de la merde avant qu’on ait pu en racheter un deuxième milliard, désolé. Mais n’a-t-on pas la chance d’avoir un des plus grands infectiologues au monde qui prescrit un traitement qui réduit les formes graves depuis le tout début de la première épidémie ? C’est un charlatan, on vous dit. La preuve ? Il travaille qu’avec des molécules pas chères ! Non mais franchement a-t-on idée ?!
Que j’en ai marre de toutes ces conneries.
Je rêve d’un peuple, de dirigeants, de médias adultes et raisonnables. Est-il si difficile d’admettre qu’on va probablement devoir vivre avec le sars2, un peu comme avec la grippe ? La bonne nouvelle c’est qu’il semblerait que cela puisse se faire sans trop de souci, probablement mieux qu’avec la grippe. Comment ? On arrête toutes les conneries, on revient pour tout le monde et en tout lieu à une liberté totale, comme avant Macron, plus de distanciation, plus de masques, plus de confinement, plus aucune restriction … et on vaccine avant l’arrivée de la nouvelle saison de sars avec des vrais vaccins, des vaccins traditionnels éprouvés (à virus atténué ou à protéine recombinante), tels que Sinovax, Sinopharm ou le futur Sanofi, ceux qui le souhaitent (en priorité les personnes à risques), éventuellement tous les ans comme avec la grippe, on peut même envisager de continuer de tester les produits Pfizer, Astrazeneca, Moderna et J&J sur les cobayes qui connaissent et acceptent les incertitudes … et voilà … c’est tout … puis quand arrivera la saison des syndromes respiratoires, certains vont tomber malades, c’est ainsi, on ne pourra pas vaincre les virus, alors ils iront voir leur médecin qui les testera et s’il s’agit bien de covid, ils s’isoleront chez eux, avec un masque pour eux-mêmes et leurs proches et surtout … on les traitera ! Ils repartiront chez avec leur traitement ambulatoire précoce (TAP) à base de HCQ, AZM, IVM, ou que sais-je encore et ils se soigneront. Alors, il ne subsistera probablement plus qu’une infime minorité qui nécessitera peut-être encore des soins de réanimation, et ils viendront s’ajouter à tous les patients qui chaque année engorgent les services de réa pour des syndromes respiratoires … Bien sûr, il faudra aussi reprendre toute la réforme des hôpitaux mais ça c’est du plus long terme … Et surtout …
On fout Macron en prison. C’est bientôt le 10 aout …
On a suffisamment perdu de temps.
Il est temps de retrouver notre bonne humeur. Je vais essayer de me faire un nouvel ami en Bretagne, un certain Proust, j’aurai du temps.
cela fait des mois que je hurle et me désespère avec toi qui dis et écrit tout pareil mais bien mieux que moi
Mélenchon suit les conseils de gens qui refusent de se renseigner , il ne lis rien , ne comprend rien se soumet aux saloperies de l’OMS ou de Veran sans imaginer que les conflits d’intérêts à tous les niveaux ont tout vérolé
Tout est mensonger et la connerie insoumise est nous parler gratuité , brevets ,ventilation ,ça fait mal
Pour ceux qui auraient le courage de se renseigner , de nombreux liens sont sur mon blog micmousse-résiste
Oui ça fait mal de constater que Phillipot ou Wonner , de droite très à droite expliquent bien mieux la situation sur la santé , le problème si ils récupèrent ça d’un point de vue politique , ça ne fera pas avancer d’un iota le massacre des chômeurs, de la retraite , des problèmes climatiques , bien au contraire
Mais après tout , la connerie en politique se paie et la connerie actuelle de Mélenchon se compte en vies que l’on aurait pu sauver , du moins essayer en posant les bonnes questions
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