L’oligarchie pour les nuls


Hasard du calendrier, hier soir, notre président de la République s’adressait à nous.  Je ne voudrais pas paraitre impoli en entamant directement le sujet de mon billet du jour sans en dire un petit mot: merde !  Voilà qui est fait.

Plus intéressant, hier paraissait sur le site institutionnel du groupe Total son Document de référence pour l’année 2012.

Je l’ai parcouru (ben ouais, 386 pages quand même, soyez indulgents) et je voudrais en profiter pour illustrer un concept dont on (et quand je dis « on », je pense « je », comme Alain Delon) parle souvent mais qui reste peut-être quelque peu flou pour certains.  C’est le concept d’Oligarchie.  Avec un grand O, comme dans … heu … « O secours » … ah non, ça marche pas … bref, un grand O, disais-je.

Oh, bien sûr, me direz-vous (en agitant votre dextre index potelé de haut en bas par de brefs mouvements saccadés du poignet), ce document recèle de quantités d’autres illustrations de ce qu’est le libéralisme.  Et vous aurez raison!  Tiens, par exemple, on y apprend que l’exorbitante rémunération 2012 du PDG de Total, Christophe de Margerie, a outrageusement grimpé de 18% par rapport à l’année précédente, atteignant près de 5 millions d’euros (4.913.139 euros pour être exact, contre 4.176.831 euros en 2011), répartie en 3,24 millions d’euros de salaire (contre 3,03 millions en 2011) et de 1,66 million sous formes d’actions attribuées au cours de l’exercice 2012.

On pourrait également parler de l’indécent montant global des rémunérations directes et indirectes des principaux dirigeants du groupe (c’est-à-dire ceux membres du Comité directeur et Trésorier) qui a atteint 21,1 millions d’euros l’an dernier, pour 33 bénéficiaires, dont 8,2 millions d’euros pour les seuls membres du comité exécutif.

Ou bien encore de l’augmentation des dividendes par action qui passe de 2.28 € en 2011 à 2,34 € en 2012, soit une augmentation de 2.6 %.

Ces trois points à eux seuls illustrent en effet parfaitement bien, à mon sens, ce qu’est la lutte des classes (inexistante dans le monde de bisounours de Cahuzac), la lutte du capital contre le travail.

Non, je souhaiterais vous entretenir de … la composition du Conseil d’administration  de Total.   On y lit (à partir de la page 96) que, au 31 décembre 2012, la Société était administrée par un Conseil d’administration composé de quinze membres dont un administrateur représentant les salariés actionnaires du Groupe, élu par l’Assemblée générale des actionnaires.  Parfait.  Maintenant, regardons, si vous le voulez bien (mais si vous avez lu jusqu’ici, c’est que vous voulez bien, je suppose) le nombre de mandats en cours de ces individus, c’est à dire le nombre de fonctions de direction/administration que ces sur-hommes (et sur-femmes) cumulent en sus, de leur « charge » 😀 d’administrateur du groupe Total.

C’est ce qu’on appelle le cumul de mandats sociaux.  À côté de ça, le cumul de mandats de nos hommes politiques c’est l’aquarelle du fils de mon ami en maternelle comparée à la Ronde de nuit de Rembrandt (ou Guernica de Pablo Picasso, ou … j’sais pas moi … un autre chef-d’œuvre reconnu de la peinture que vous aimez … calmez-vous … eh ben tiens, on m’y reprendra à donner dans la métaphore, pfft).

Voyez plutôt.

Christophe de Margerie, dit Dieu

– Président-directeur général de TOTAL S.A.* depuis le 21 mai 2010 (Directeur Général depuis le 14 février 2007)
– Président de Total E&P Indonésie
– Administrateur de Shtokman Development AG (Suisse)
– Membre du Conseil de surveillance de Vivendi*
– Gérant de CDM Patrimonial SARL

Thierry Desmarest, dit Quatre-Quatre

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Administrateur de Sanofi* (1)
– Administrateur de L’Air Liquide*
– Administrateur de Renault S.A.*
– Administrateur de Renault S.A.S.
– Administrateur de Bombardier Inc.* (Canada)

Patrick Artus, dit le Sondeur

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Administrateur d’IPSOS

Patricia Barbizet, dite l’Impressionniste

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Vice-Président du Conseil d’administration de PPR*
– Directeur Général et Administrateur d’Artémis
– Membre du Conseil de surveillance de Financière Pinault
– Directeur Général (non mandataire social) de Financière Pinault
– Administrateur de la Société Nouvelle du Théâtre Marigny
– Représentant permanent d’Artémis au Conseil d’administration d’Agefi
– Représentant permanent d’Artémis au Conseil d’administration de Sebdo le Point
– Membre du Conseil de gérance de Société Civile du Vignoble de Château Latour
– Membre du Conseil de surveillance de Yves Saint Laurent
– Administratore Delagato et administratore de Palazzo Grazzi
– Chairman of the Board of directors de Christie’s International Plc
– Board member de Gucci
– Administrateur de Air France-KLM*
– Administrateur de Bouygues*
– Administrateur de TF1*
– Administrateur du Fonds stratégique d’investissement

Gunnar Brock, dit le Fauché

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Président du Conseil de Stora Enso Oy
– Président du Conseil de Mölnlycke Health Care Group
– Membre du Conseil de Investor AB
– Président du Conseil de Rolling Optics
– Membre du Conseil de Stena AB*
– Membre du Conseil de Syngenta AG*

Marie-Christine Coisne-Roquette, dite (rien du tout, son nom est déjà trop long)

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Président-directeur général de SONEPAR S.A.
– Président-directeur général de COLAM ENTREPRENDRE
– Administrateur de HAGEMEYER CANADA, Inc.
– Président du Conseil de surveillance de OTRA N.V.
– Administrateur de SONEPAR CANADA, Inc.
– Président du Conseil de surveillance de SONEPAR DEUTSCHLAND GmbH
– Administrateur de SONEPAR IBERICA
– Administrateur de SONEPAR ITALIA HOLDING
– Administrateur de SONEPAR MEXICO
– Membre du Conseil de surveillance de SONEPAR NEDERLAND B.V.
– Administrateur de SONEPAR USA HOLDINGS, Inc.
– Administrateur de FELJAS et MASSON SAS
– Représentant permanent de COLAM ENTREPRENDRE, membre du Conseil d’administration de CABUS & RAULOT (S.A.S.)
– Représentant permanent de COLAM ENTREPRENDRE et de SONEPAR, co-gérants de SONEDIS (Société civile)
– Représentant permanent de SONEPAR, administrateur de SONEPAR FRANCE
– Représentant permanent de SONEPAR, Président de SONEPAR INTERNATIONAL (S.A.S.)
– Représentant permanent de COLAM ENTREPRENDRE, administrateur de SOVEMARCO EUROPE (S.A.)
– Cogérante de DÉVELOPPEMENT MOBILIER & INDUSTRIEL (D.M.I.) (Société civile)
– Gérante de KER CORO (Société civile immobilière)

Bertrand Collomb, dit Porte-feuilles

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Administrateur de DuPont* (États-Unis)
– Administrateur de Atco* (Canada)
– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Président du Conseil – Co-Chef de la Direction et membre du Comité exécutif de Power Corporation du Canada*
– Co-Président du Conseil et membre du Comité exécutif de la Corporation Financière Power* (Canada)
– Vice-Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué de Pargesa Holding SA* (Suisse)
– Administrateur et membre du Comité de direction de La Great-West, compagnie d’assurance-vie (Canada)
– Administrateur et membre du Comité de direction de Great-West Life & Annuity Insurance Company (États-Unis d’Amérique)
– Administrateur et membre du Comité de direction de Great-West Lifeco Inc.* (Canada)
– Administrateur de Great-West Financial (Canada) Inc. (Canada)
– Administrateur et membre du Comité permanent de Groupe Bruxelles Lambert SA* (Belgique)
– Administrateur et membre du Comité de direction de Groupe Investors Inc. (Canada)
– Administrateur et membre du Comité de direction du Groupe d’assurance London Inc. (Canada)
– Administrateur et membre du Comité de direction de London Life, compagnie d’assurance-vie (Canada)
– Administrateur et membre du Comité de direction de Mackenzie Inc.
– Administrateur et Président délégué du Conseil de La Presse, ltée (Canada)
– Administrateur et Président délégué de Gesca ltée (Canada)
– Administrateur de GDF Suez* (France)
– Administrateur de Lafarge* (France)
– Administrateur et membre du Comité de direction de la Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie (Canada)
– Administrateur et membre du Comité de direction de la Corporation Financière Canada Life-Vie (Canada)
– Administrateur et membre du Comité de direction de la Société financière IGM Inc.* (Canada)
– Administrateur et Président du Conseil de 171263 Canada Inc. (Canada)
– Administrateur de 152245 Canada Inc. (Canada)
– Administrateur de GWL-A Financial Inc. (États-Unis d’Amérique)
– Administrateur de Great-West Financial (Nova Scotia) Co. (Canada)
– Administrateur de Great-West Life & Annuity Insurance Company of New-York (États-Unis d’Amérique)
– Administrateur de Power Communications Inc. (Canada)
– Administrateur et Vice-Président du Conseil de Power Corporation International (Canada)
– Administrateur et membre du Comité de direction de Putnam Investments, LLC (États-Unis d’Amérique)
– Membre du Conseil de surveillance de Power Financial Europe B.V. (Pays-Bas)
– Administrateur de Canada Life Capital Corporation Inc. (Canada)
– Administrateur et membre du Comité de direction de The Canada Life Insurance Company of Canada (Canada)
– Administrateur et membre du Comité de direction de Crown Life Insurance Company (Canada)
– Administrateur et Président délégué du Conseil du Groupe de Communications Square Victoria Inc. (Canada)
– Membre du Conseil de surveillance de Parjointco N.V. (Pays-Bas)

Anne-Marie Idrac, dite l’Industrieuse

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Administrateur de Bouygues*
– Administrateur de Saint Gobain*
– Membre du Conseil de surveillance de Vallourec*
– Administrateur de Mediobanca S.p.A.* (Italie)

Barbara Kux, dite La Mendiante

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Membre du Directoire de Siemens AG*

Gérard Lamarche, le Chimiste

– Administrateur-Délégué et administrateur du Groupe Bruxelles Lambert*
– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Administrateur et Président du Comité d’audit de Legrand*
– Administrateur de Lafarge*
– Censeur de GDF Suez*

Anne Lauvergeon, la Gauchiste

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Administrateur de Vodafone Group Plc*
– Présidente du Conseil de surveillance de Libération

Michel Pébereau, dit Mimi la Finance

– Administrateur de TOTAL S.A.*
– Administrateur de BNP Paribas*
– Administrateur de la Compagnie de Saint-Gobain*
– Administrateur d’AXA*
– Administrateur d’EADS N.V.*
– Administrateur de Pargesa Holding S.A.* (Suisse)
– Administrateur de BNP Paribas SA (Suisse)
– Membre du Conseil de surveillance de la Banque marocaine pour le Commerce et l’Industrie*
– Censeur des Galeries Lafayette

L’oligarchie, le bras armé de la lutte des classes

Où est le problème exactement dans le fait de cumuler autant de mandats sociaux?

D’abord, il faut noter que de deux choses l’une.  Soit, un mandat d’administrateur n’impose pas une grosse quantité de travail et sa rémunération constitue donc un vol, ou au minimum, un abus de bien social.  Soit, un mandat social nécessite beaucoup de travail et dans ce cas, il est clair (et, siouplait, ne commencez pas avec vos sur-hommes épris de défis et de challeeeeeenges, qui ne dorment jamais et qui peuvent travailler autant que 50 personnes « normales »!  Cela ne marche pas!  Ou alors uniquement dans les rêves des petits enfants américains et les stroy-tellling des « journalistes » français) que ce travail doit être bien piètrement réalisé par ces cumulards, qui, par voie de conséquence, ne méritent encore pas leur rémunération.  Dit autrement, et pour schématiser ;-), soit ils foutent rien, soit ils font n’importe quoi.  Dans tous les cas, le cumul intensif de mandats sociaux constituent un vol pur et simple de la société, pour laquelle ils travaillent, c’est à dire un vol de ses travailleurs.

Mais allons plus loin dans le raisonnement, voulez-vous.   Car, il est alors légitime de se demander, comment ces parasites obtiennent de telles gratifications pour leur inutilité.  Qui serait en effet assez stupide pour donner autant de fric à des vautours qui pompent les forces vives d’une société?  Qui?  Mais qui donc?  Et bien, la réponse nous est donnée dans le document lui-même.  À la page 125, on lit:

« La rémunération des dirigeants mandataires sociaux ainsi que les avantages dont ceux-ci bénéficient sont décidés par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations. »

Puis, à la page 130:

La rémunération de M. de Margerie au titre de son mandat de Président-directeur général pour l’exercice 2012 a été fixée par le Conseil d’administration du 9 février 2012, sur  proposition du Comité des rémunérations. »

T’as compris le truc!  Ils s’auto-attribuent leur rémunération!  Ils décident de leur propre salaire!  C’est pas magnifique ça!  Et après, étant donné que la plupart sont de droite (FN, UMP ou PS), ils vont venir nous rebattre le mou avec leur théorie larmoyante sur la juste rémunération de l’effort, du travail et du risque.  Y manquent pas de toupet!  Bref.

Arrivons-en à la dernière brique de notre édifice.  La question suivante pour toute personne normalement constituée (c’est à dire à peu près tout le monde sauf les gens de droite et les journalistes, oups, pardon, pléonasme detected) est de se demander pourquoi TOUS ces vampires obtiennent de telles générosités d’une manière assez équitable?  C’est vrai ça, on pourrait imaginer, connaissant leur voracité qui n’a d’égal que leur individualisme, qu’ils essaieraient d’en gruger au moins un ou deux dans la bande (en leur donnant gracieusement, un sourire hautain au coin des lèvres, une petite liasse de billets de 20 €: « Tiens, Dédé, va-t-amuser dans le bac à sable! »)  Juste pour étaler leur supériorité (oh oui, c’est bon ça, continue).  C’est bien dans leurs valeurs pourtant.  Alors pourquoi ne le font-ils pas?  Hein, pourquoi?  Le sais-tu, toi, jeune padawan?

Et bien, parce que les conseils d’administration des grandes sociétés (particulièrement celles du CAC 40) sont très largement consanguins.  En d’autres termes, ce sont souvent les mêmes sangsues avides qui siègent dans plusieurs conseils à la fois.  Et donc, ce que Paul accorde à Jacques en votant sa rémunération dans un conseil d’administration, il est assuré de le retrouver lorsque Jacques votera sa propre rémunération an sein d’un conseil d’une autre société.  Cela s’appelle un prêté pour un rendu.  Ou du renvoi d’ascenseur.  Ou un système mafieux.

C’est l’oligarchie.

Voilà un des outils les plus précieux de la lutte des classes (inexistante, on rappelle, j’dis ça juste pour pas ne pas effrayer M. Cahuzac qui risquerait sinon de nous faire une belle attaque).  L’armée des 40 voleurs (pour changer des 17 salopards ;-)) qui thésaurisent les postes d’administrateurs afin de toujours détourner plus de la richesse produite par le travail vers la rémunération du capital, leur capital.

L’oligarchie a de l’humour

Pour finir, je ne peux résister à l’envie de vous retranscrite un passage de ce fabuleux document (page 120):

1.9.1. Absence de conflits d’intérêts
Le Conseil d’administration a, par ailleurs, noté l’absence de conflit d’intérêts potentiel entre les devoirs des administrateurs à l’égard de la Société, et leurs intérêts privés.

Franchement, faut vraiment voir le mal partout (l’esprit critique, c’est tabou, on n’en viendra tous à bout!) pour imaginer qu’un individu comme Michel Pébereau, par exemple, ne soit soumis, lorsqu’il siège au conseil de Total, à aucun conflit interne (entre son moi, son sur-moi et son égo, les trois probablement surdimensionnés, bigre quelle bataille!) pour départager les intérêts de Total, de BNP Paribas, de la Compagnie de Saint-Gobain, d’AXA, d’EADS, de BNP Paribas SA, de la Banque marocaine pour le Commerce et l’Industrie ou des Galeries Lafayette.  C’est vrai, c’est un sur-homme.

Les administrateurs ne sont pas comme nous.  J’avais oublié.  Pardon.

6 Replies to “L’oligarchie pour les nuls”

  1. Excellent billet , et dont le titre dit fort bien ce que l’article démontre !
    Nul doute que Cahuzac a du le lire, et se sentir rassuré quant à ses perspectives de reclassement ; ça expliquerait qu’il ait choisi pile poil le jour de débat sur l’ANI à l’Assemblée Nationale pour faire son « coming out » !
    C’est certainement mon mauvais esprit mais j’imagine bien un petit échange du genre avec ses copains du Medef :
    « Dis coco, de toutes façons on dirait bien que la messe est dite et que ta carrière politique c’est cuit, alors, dis, tu nous ferait pas un petit buzz médiatique bien comme qu’il faut mercredi vers 15h…. histoire qu’on puisse faire passer l’ANI sans vagues… T’inquiète, va, c’est rien qu’un mauvais moment à passer ! Tu nous rejoindras comme administrateurs de labo pharmaceutiques après »

    Tiens au fait, un détail…. Hollande a décerné à Y. Gattaz la grand croix de la légion d’honneur, ou un truc du genre, pas plus tard que mardi 2 avril ! Mais si vous savez, celui qu’a fondé l’organisme qui deviendra ensuite le Medef ! C’est-y pas choupinet tout ça ?

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  2. Pourtant, à ce qu’il parait,les cumulars, « O »n nous avait bien expliqué que c’étaient les bénéficiaires du RSA ……

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  3. Bravo pour avoir parcouru une telle lecture…,pour y voir le mal et le divulguer

    Chapeau bas !! ça ne manque pas de courage de se plonger dans ce document fleuve (longueur du fleuve à l’image de la boulimie des salc…. euh …..bourreaux de travail, aux rémunérations bien usu….euh ….méritées)
    Certes,  » they are not dangerous » comme dirait aujourd’hui notre « présidentdetouslesfrancais » (ben là il a raison), pourtant depuis le temps qu’ils nous broutent la laine sur le dos, il y aura bien quand même un jour où les moutons vont réagir
    Parce que, ça ne date pas d’aujourd’hui …….

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  4. ok , les pdg et leurs collaborateurs ont des rémunérations absolument indécentes. mais combien ramassent au total ces administrateurs acharnés du travail , pardon je voulais dire voraces, en cumulant toutes ces fonctions ?
    je propose que les travailleurs, durant leur 35h de travail, puissent cumuler également une dizaine d’emplois et de salaires . voilà.
    sinon c’est un bon coup de balai pour les oligarques !

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